Formule 1 : Ferrari, Mercedes, qui est vraiment devant en 2017 ?

Sur le stricte aspect numéraire, c’est un fait, Ferrari a pris l’avantage sur Mercedes dans ce championnat du monde de Formule 1 édition 2017. Oui mais après seulement trois épreuves, il reste bien difficile de déterminer laquelle des deux équipes dispose réellement de la meilleure voiture sur l’ensemble d’un week-end. Alors, qui fait office de référence, pour l’heure ? Tentons de répondre à cette question en décortiquant les prestations des deux formations sur ces trois premières courses de l’année.

Formule 1 : avantage Mercedes en qualification…

Si l’on se cantonne à additionner les résultats bruts, Ferrari dispose d’un avantage sur Mercedes, en course, avec 2 victoires (Vettel) à 1 (Hamilton). Par contre, en qualification, le carton plein est à mettre sur le compte de Mercedes. 2 poles pour Hamilton, 1 pour Bottas, score sans appel. Que peut on conclure de ces premiers résultats ? Très clairement, la flèche d’argent semble faire office de référence sur un tour. Fait quasi-incontestable. Par contre, en course, malgré ses deux victoires, Ferrari semble être à égalité parfaite avec Mercedes. En matière de vitesse pure (rythme de course), dans tous les cas.

mais avantage Vettel en course !

Mais c’est aussi et surtout Sebastian Vettel qui fait la différence, en ce début de saison. Alors que Kimi Raikkonen n’a jamais été en mesure de terminer sur le podium, l’ Allemand, lui, paraît particulièrement affûté. Car si Ferrari a pris l’avantage, c’est notamment grâce au quadruple champion du monde de Formule 1, qui réalise un sans faute pour le moment. A l’inverse de Lewis Hamilton, qui s’est compliqué la tâche en terminant derrière Bottas en qualification à Bahrein. S”en est suivi un départ côté sale (perte d’une place) puis une grossière erreur sous régime de safety-car, lors de son entrée dans les stands.

Un coup de frein trop brutal et jugé dangereux par les commissaires, sachant que Daniel Ricciardo se trouvait dans son aspiration. Avec 5 secondes de pénalités, Lewis laissait filer définitivement la victoire. Pour le reste, un certain manque de réussite a également contraint Mercedes a stoppé ses deux monoplaces en même temps sur le tracé de Sakhir. Mais côté malchance, c’est Ferrari qui en avait fait les frais au Grand-Prix de Chine, perdant peut-être une possible victoire à cette occasion. En Australie, c’est après un retour en piste derrière la Red Bull de Verstappen que Mercedes (Hamilton) tirait un trait sur la victoire.

Les choses sont donc assez limpides. Ferrari comme Mercedes auraient pu remporter chacune des trois premières courses. Le niveau des deux équipes est si proche qu’aucune erreur n’est permise. Toutefois, pour l’heure, les monoplaces argentées disposent d’un atout non négligeable à savoir, leur supériorité en qualification. Mais si Ferrari venait à se mettre au niveau dans le domaine, le championnat pourrait clairement basculer en faveur des italiens…

Maintenant, reste à savoir si Ferrari sera en mesure de maintenir ce niveau de compétitivité en conditions course. Car, par le passé, la Scuderia a trop souvent débuté ses championnats en fanfare pour, peu à peu, perdre du terrain sur ses adversaires, au gré des semaines. Et avec Mercedes en face, ce genre de mésaventure ne pardonnerait pas.

En conclusion, si Ferrari prend l’avantage -en course- d’une courte tête sur Mercedes, en ce début de saison, cela est du en grande partie au niveau exceptionnel dont fait preuve Sebastian Vettel. Par contre, en qualification, la flèche d’argent reste l’arme absolue. Nous verrons, en Russie, si la situation restera en l’état…

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