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Formule 1, Hamilton veut reprendre les commandes

Formule 1, Lewis Hamilton - photo : www.lemagsportauto.com

Le moins que nous puissions dire, c’est que Lewis Hamilton vit, actuellement, un réel passage à vide en Formule 1. Après avoir enchaîné quatre victoires qui semblaient l’orienter vers une nouvelle couronne, le Britannique a finalement perdu pied en redonnant la main à son coéquipier, Nico Rosberg, vainqueur des trois derniers Grand-Prix. Une traversée du désert étonnante pour un pilote de son calibre, la preuve d’une certaine démotivation ?

Formule 1 : quel mal frappe donc Hamilton ?

Ils sont nombreux à se poser la question du degré de motivation dont fait désormais preuve Lewis Hamilton à l’égard du championnat du monde de Formule 1. Assez curieusement, depuis que le pilote Mercedes a atteint ses objectifs personnels (égaler le grand Ayrton Senna, titré à 3 reprises), il semble manquer cruellement de constance, alternant le meilleur avec le pire, ce depuis son dernier sacre, fin 2015. Simple coïncidence ou réalité, telle est la question…A moins que Lewis ne soit frappé d’un manque d’humilité l’incitant à sous-estimer son adversaire ? Ultime possibilité, souvent préférée par ses détracteurs, son mode de vie, agrémenté de strasses et de paillettes, trop au goût de certains…

Toujours est-il qu’avec désormais 8 points de retard, Hamilton doit impérativement se resaisir ce week-end, lors du Grand-Prix de Malaisie de Formule 1, son coéquipier ayant une grande capacité à exploiter la moindre défaillance pour retrouver les sommets. Le pilote Mercedes s’est exprimé, en amont de cette course de Sepang, sur le sujet, afin de rassurer sur son état d’esprit :

“Il va me falloir de très bons résultats pour repasser devant et y rester. Mais j’en ai obtenu beaucoup ces derniers temps, et il n’y aucune raison de penser qu’ils ne vont pas revenir. A Singapour ça s’est plutôt mal passé, et finir sur le podium dans ces circonstances était une bonne surprise, j’ai bien limité les dégâts. Nico a fait de l’excellent travail et moi je n’ai pas connu mon meilleur week-end. Mais c’est ainsi que ça se passe. Nous sommes tous les deux très compétitifs. Certains week-ends, il fait mieux que moi, d’autres c’est moi qui fait mieux que lui”.

Des propos plus ou moins rassurants, Lewis Hamilton donnant quelque peu l’impression de faire preuve de fatalisme voire, d’impuissance. S’agirait-il, pour lui, d’un moyen de se débarrasser d’emblée de toute forme de pression afin de retrouver de la performance ? Réponse dans quelques jours, avec cette édition 2016 du Grand-Prix de Malaisie de Formule 1.

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