Le Mag Sport Auto

Le guide du GP d’Australie de Formule 1, cuvée 2017

Formule 1

2017, Nouvelle saison de Formule 1, nouveau règlement technique. Dans les lignes qui suivent nous allons faire une brève présentation du circuit de Melbourne,  des équipes engagées et des formations les plus en vue ou, à l’inverse, les plus en difficulté.

Le circuit

Le circuit de l’Albert Park est un tracé semi-permanent se situant au sud de Melbourne. La course s’y déroule depuis 1996. Pour ce qui est de ses spécificités, nous pouvons dire que la piste est relativement lisse, malgré ses bosses. En conséquence, la dégradation y sera limitée. Le circuit comprend un ensemble de virages plus ou moins rapides, ce qui sollicite la relance du power unit et la consommation de carburant, qui y est élevée. Nouveauté cette année Pirelli apporte ses pneus violets ultra tendres pour pallier au manque de grip, car la piste sera « verte » et évoluera au fil des séances d’essais.

Les monoplaces

Venons-en aux monoplaces. 2017 est une nouvelle ère pour la F1 avec 2 changements majeurs : premièrement le changement de propriétaire de la F1, deuxièmement le nouveau règlement technique destiné à relancer l’attrait de la discipline.

Cette année les Formule 1 seront, en moyenne, 3 à 6 secondes plus rapides que ces 2 dernières saisons. La largeur des pneumatiques est rehaussée de 25 %, les monoplaces gagnent 20 cm de largeur et en perdent quasi autant en hauteur. Grâce à l’augmentation des appuis, les monoplaces passeront en courbe 20 à 45 km/h plus vite que les années précédentes. Pour cela, les organisateurs ont amélioré les systèmes de sécurité du circuit en y intégrant, pour la 1ère fois, les fameuses barrières Tec Pro.

Les enjeux

Qui dit première course de la saison dis enjeux important. En effet les pilotes des tops teams Mercedes, Ferrari, Redbull ; et les prétendants Williams, Force India, Haas, Toro Rosso et Renault -sans oublier Sauber et Mclaren- voudront faire de leur mieux pour inscrire leurs équipes le plus haut possible au classement. Mais c’est aussi et surtout la perspective de faire partie du premier podium de l’année (et bénéficier des retombées médiatiques et financières qui vont avec) qui stimulera les écuries de 1ère partie de tableau. Pour Mercedes, le but sera de conserver son statut de grand leader. A l’inverse, Ferrari aura à coeur de revenir au sommet.

Les équipes en vues

Le Mag Sport Auto s’étant déplacé sur le circuit de Barcelone (essais d’inter-saison) nous avons pu voir un semblant de hiérarchie s’installer avec, en pôle, Mercedes suivie de près par Ferrari puis Redbull, légèrement décrochée. Pour ceux que nous avons l’habitude de surnommer les « meilleurs des autres » à savoir, Williams et Force India, elles semblent se disputer cette place avec Haas voire, Renault F1, si le bloc tricolore s’avère fiable. A confirmer d’ici quelques heures.

Les équipes en difficulté

Car à Barcelone, quelques équipes étaient en difficulté en matière de fiabilité et non des moindres. Parmi elles, Renault F1 (cette fois ci avec une voiture 100% Renault tant côté châssis que moteur) et les équipes Redbull et Toro Rosso qui ont souffert de défaillances du Power Unit Renault.

Deux autres équipes semblaient vraiment dans la zone rouge à savoir McLaren, qui n’arrivait pas à parcourir plus de 10 tours d’affilée, handicapée par le Power Unit Honda et Sauber, qui a échappé de peu à sa fin de vie et qui entame la saison 2017 avec un Power Unit Ferrari datant de l’année précédente. Moteur qui n’évoluera plus, même si la petite formation peut compter sur un Marcus Ericsson qui progresse et un Pascal Wehrlein en confiance, souhaitant faire encore mieux que le point marqué en Autriche avec sa Manor en 2016.

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