Le Mag Sport Auto

Mercedes, Audi, Jaguar ou BMW : la Formule E, série de prestige ?

Formule E

Quel chemin parcouru depuis l’annonce de la première saison ! Au sein de la rédaction du Mag Sport Auto, nous nous souvenons des débuts de la Formule E lors des essais privés de Donington. Si la presse internationale avait été invitée pour l’occasion, seuls trois d’entre-nous avaient pris la peine de se déplacer et de s’y intéresser (n’hésitez pas à parcourir notre reportage). D’emblée, nous avions prédit un véritable succès à la série 100% électrique, alors que nombre d’observateurs ne lui donnaient pas plus de deux saisons de survie. Depuis, celle que l’on nomme désormais “FE” n’a cessé de grandir au point d’attirer les constructeurs les plus prestigieux au monde…

Formule E : et son on s’en inspirait “ailleurs” ?

Formule E, Jérôme d'Ambrosio

J. D’Ambrosio, tout sourire sous notre objectif à Donington. Crédit : LeMagSportAuto

Faut-il parler de génie lorsque l’on évoque les noms des penseurs, des créateurs du championnat du monde de Formule E ? Assurément, quoique que le terme de “visionnaire” serait probablement plus adapté. Car, contre vents de CO2 et marrées noires, la Formule électrique est parvenue à générer un véritable raz de marrée d’électricité. Premier élément qui a largement contribué à ce succès, la présence de pilotes (Trulli, Villeneuve, Buemi, Di Grassi, Piquet, Senna, Prost etc.) réputés et issus de catégories prestigieuses comme la Formule 1, l’ Indycar ou encore, le championnat du monde d’ endurance.

Second élément décisif, l’intérêt des villes et capitales mondiales dont certaines, particulièrement glamours et/ou emblématiques de certaines cultures. Citons notamment Londres, Paris, Monaco, New-York, Marrakech ou encore, Buenos Aires. Enfin, ultime élément, qui s’est ajouté au fil des saisons, la présence de constructeurs prestigieux. Si Jaguar, DS ou Audi sont déjà dans la place alors que BMW est présent plus discrètement (avec Andretti, dans l’attente d’un engagement plus officiel), d’autres sont proches de signer à l’image, entre autres, de Mercedes (voire aussi notre article sur un possible attrait de Ferrari…).

Prenez l’ensemble et ajoutez-y des batailles en piste très viriles, peu de pénalités et autres sanctions inutiles, une interaction inégalée avec les spectateurs/supporters et un déclic d’avance en matière de nouvelles technologies, web (et réseaux sociaux…) notamment; voilà qui nous donne un mélange détonnant dont le succès, en matière d’audiences, n’est plus à faire, bien que la France fasse encore office de mauvais élèves comparée à d’autres pays.

L’ensemble de la rédaction de Le Mag Sport Auto souhaite donc saluer les têtes pensantes de la Formule E qui ont, comme nous l’avions déclaré à l’aube de la saison 1, révolutionné le sport automobile sur tous les plans. Un exemple à suivre et à poursuivre, évidemment…

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