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Actu F1 : Alonso, Mercedes, Renault et Mclaren, la gazette

renault mclaren paddock

En marge des news majeures de la semaine, le petit monde de la Formule 1 commence à sortir de sa torpeur. Ainsi, des mouvements et annonces “secondaires” ont ponctué ces derniers jours. Voici un petit condensé, session de rattrapage pour celles et ceux ayant manqué de temps au terme du mois de janvier 2018.

Rififi entre Renault et Mercedes ?

C’est une “mini” affaire qui oppose Toto Wolff (Mercedes) à Cyril Abiteboul (Renault F1). L’enjeu, un cadre de Mercedes, recruté par le losange l’an dernier, mais qui ne pourra prendre son poste avant 2019. La raison, les allemands avaient prévu le coup en faisant signer à l’intéresser une clause, dont les détails précis restent confidentiels. Evidemment, Abiteboul n’a pas apprécié la manoeuvre :

“Nous avons fait signer un cadre de Mercedes l’an dernier, 2017, et il ne va pas nous rejoindre avant 2019 à cause de la situation contractuelle”.

Ce à quoi Toto Wolff a répondu (via Motorsport.com) : “Il s’agit simplement de rester unis au sein de notre organisation pour assurer la stabilité. Dans ce cas, il s’agissait d’un employé qui venait de signer un nouveau contrat et que Renault aurait aimé voir. Ce n’était pas possible dans ce cas, car nous ne pouvions pas le remplacer”.

Mclaren : une pression grandissante à double tranchant ?

Du côté de Mclaren, l’on se prépare, lentement, au retour aux affaires. Médias, supporters, observateurs, tout le monde inflige une pression énorme à l’équipe basée à Woking. Et pourtant, cette pression est venue, à l’origine, des cadres de Mclaren eux-mêmes. Car, l’an dernier, en évoquant les flatteuses simulations associant leur châssis avec le V6 hybride tricolore, ces derniers n’avaient pas caché -ou à peine- leur excitation. Résultat, l’attente est gigantesque, nombre de fans misant sur des victoires du tandem Alonso-Mclaren, cette année. Alors que certains évoquent même une lutte pour le titre…Espoir auquel Alonso n’est pas étranger non-plus, ce dernier ayant fait part, il y a plusieurs semaines, de ses (hautes) ambitions. Conscient de ces paramètres, Eric Boullier tente de calmer le jeu :

“Cela fait partie du jeu, mais nous devons garder ça sous contrôle. Nous devons nous assurer qu’il n’y ait pas de propos trop forts, et nous conservons une ligne : ne pas trop promettre, et surpasser nos attentes. C’est la clé.” Propos recueillis par Motorsport.com

Mont Fuji : soleil levant en avance, pour accueillir Alonso ?

C’est officiel, Fernando Alonso pilotera également en WEC, cette année, avec un programme composé de 4 courses, dont les 24H du Mans. Mais s’il le souhaite et que les dates n’entrent pas en conflit avec sa saison en Formule 1, il reste libre de participer à d’autres épreuves. Bien conscients de cela, les organisateurs de la course de Mont-Fuji ont fait une demande de modification de date, au calendrier. Pour l’heure, ce meeting entre en conflit avec le G.P des USA. En avançant cette date d’une semaine, le pilote espagnol pourrait, alors, participer à cet événement. Pourquoi une telle demande ? Et bien tout simplement car Alonso pilotera pour Toyota, constructeur qui évoluera à domicile à Fuji. Evidemment, il n’y a pas mieux pour écouler l’ensemble de la billetterie…

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