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Dakar : Alonso s’adapte mieux que prévu, selon Toyota

Fernando Alonso en habits Toyota

S’il ne devrait plus fouler l’asphalte des Grand-Prix de Formule 1, faute d’opportunités attractives, Fernando Alonso s’apprête à escalader un véritable Everest, le Dakar ! Et d’après son patron, chez Toyota Gazoo Racing, le pilote espagnol s’en sort beaucoup mieux que prévu.

Fernando Alonso apprend vite

Les progrès de Fernando Alonso, au volant de son Hilux Toyota, ont été jugés “impressionnants”, par Glyn Hall,responsable de Toyota Gazoo Racing Afrique du Sud. En effet, ce dernier a récemment déclaré que le programme de l’ex-pilote de Formule 1 se déroulait mieux que planifié préalablement :

“Le plan s’est mieux passé que prévu, mais il n’y a aucun manuel pour dire comment guider des pilotes d’une discipline à une autre totalement différente. Nous n’avions pas d’expérience au-delà de celle de Giniel qui était un quadruple champion de tourisme et qui a terminé cinquième de son premier Dakar, donc nous savons que c’est possible.”

“Fernando est arrivé avec zéro expérience sur terre et nous l’avons exposé à tous les différents types de terrain que l’on peut trouver. En plus, nous avons limité l’entraînement à un maximum de quatre jours à la fois, parce que plus pourrait être trop. La différence est incroyable, il était très impressionné par la solidité de nos voitures. Quand il a piloté avec Giniel, il n’arrivait pas à croire à quel point il respectait peu la voiture. Il a appris beaucoup de choses en Namibie et la courbe d’apprentissage lors de ces trois journées a été immense.”

Pas assez peur, mon fils !

L’intéressé poursuit en évoquant une qualité à double-tranchant de Fernando Alonso, l’absence totale de peur. Une facette qui lui permet d’être rapide et même, selon Glyn Hall, d’avoir la vitesse pour gagner. Néanmoins, cela augmente le risque d’accident et donc, d’abandon. C’est sur ce point que l’Espagnol doit encore apprendre, semble-t-il.

“La meilleure chose, c’est qu’après le tonneau lors de sa première épreuve, qui était malheureux et fait partie de la discipline, sa motivation est restée très importante. Pour moi, le plus gros problème c’est que Fernando n’a pas peur. Il est très courageux, aucun problème sur la vitesse, mais cela ajoute un autre élément de risque pour nous. Dans les 60 km du Prologue, il a la vitesse pour gagner, donc ce n’est pas un problème.”

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