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Formule 1 : Antonio Giovinazzi ne veut pas être comparé à Leclerc

En 2019, l’écurie Sauber repartira en quête de bons résultats avec un line-up de pilotes 100% renouvelé. Pourtant, Kimi Raikkonen comme Antonio Giovinazzi -le nouveau tandem- ont déjà piloté pour l’écurie suisse, en Grand-Prix, par le passé. Mais pour le pilote italien, cette saison s’annonce à la fois décisive et délicate à aborder, à plusieurs égards.

Sauber : tout à perdre pour Giovinazzi

S’il n’a jamais été considéré comme l’un des pilotes les plus brillant de sa génération, Antonio Giovinazzi conserve toutefois la confiance de ses patrons (Ferrari). D’ailleurs, certains de ses anciens rivaux louent ses qualités. Le transalpin a-t-il le moyen de succéder avantageusement aux Fisichella et autre Trulli ? Nous le saurons très vite. Car en 2019, il sera opposé au champion du monde de Formule 1 2007, Kimi Raikkonen. Un vrai test pour Giovinazzi, qui cherche à tout prix à éviter une éventuelle comparaison entre ses propres résultats et ceux de son devancier, Charles Leclerc. Pourtant, inévitablement, comparaison il y aura…

“Je ne veux pas répéter les résultats de Charles cette année ni les améliorer, mon objectif est simplement de faire de mon mieux. J’aurai un coéquipier différent de Charles [qui était associé à Marcus Ericsson]. Tout sera différent. J’espère que la voiture sera plus rapide lors de la première course et que je pourrais commencer à “pousser” dès la course de Melbourne”.

Antonio a raison, cette comparaison avec Leclerc n’aura pas grande valeur. Du moins, du côté des observateurs extérieurs à l’écurie Sauber. Car en interne, les données télémétriques entre les deux hommes mais aussi, leur capacité à développer une monoplace, la mettre au point et à subir la pression en course seront forcément mis sur la table, décortiqués et donc, comparés.

Néanmoins, côté résultats bruts, il sera bien compliqué d’opposer Giovinazzi et Leclerc. Car comme le rappelle l’Italien, Charles avait pour coéquipier Marcus Ericsson tandis qu’Antonio devra composer avec le réputé Raikkonen. Niveau pression, cela fait, bien sûr, une énorme différence. Outre sa vélocité, nettement supérieure à celle du Suédois, Iceman devrait aussi focaliser l’attention très vite et être d’avantage écouté. Le jeune italien devra donc apprendre à s’imposer, se faire écouter par les ingénieurs, chose que son devancier n’aura pas vraiment eu à faire.

Oui, un challenge difficile s’annonce, pour Giovinazzi, qui aura presque plus à perdre qu’à gagner, cette saison. A lui d’apprendre de son coéquipier lors des 5 ou 6 premiers Grand-Prix, avant de montrer ce dont il est capable pour, éventuellement, poursuivre sa carrière en Formule 1…

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