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Formule 1 : bérézina mexicaine pour Raikkonen, Ferrari et Vettel

Ce Grand-Prix de Formule 1 du Mexique, premier du nom dans la F1 moderne a tourné à la catastrophe absolue pour l’écurie Ferrari, qui n’avait pas vécu pareille bérézina depuis la saison 2006. Dès les essais libres 3, le problème mécanique de Kimi Raikkonen était signe de mauvais présage pour la Scuderia, dont les deux monoplaces ont été contraintes à l’abandon au Mexique. Retour sur ce zéro point de Ferrari, Raikkonen et Vettel.

Si Sebastian Vettel, en se qualifiant troisième sur la grille de départ du GP de Formule 1 du Mexique pouvait légitimement espérer conserver sa place de dauphin d’Hamilton au championnat, l’histoire a finalement rapidement tourné en eau de boudin. Dès l’extinction des feux, Vettel manquait son envol et touchait la Red Bull Renault de Daniel Ricciardo, entraînant la crevaison de la Ferrari du pilote Allemand.

Formule 1 : GP du Mexique, entre malchance et bévues

Après un retour par les stands, Sebastian entamait une première remontée avant de commettre, une puis deux et trois erreurs de pilotage, dernière bourde par ailleurs fatale au quadruple champion du monde de Formule 1, qui terminait sa course dans les pneus. Passablement énervé contre lui-même, Vettel, dans le feu de l’action, ne manquait pas de s’auto-flageller verbalement. Dur, très dur avec lui même, la marque des champions…Toujours est-il qu’avec un tel résultat, alors que Nico Rosberg remportait la course, Vettel perdait une bonne partie de ses chances au championnat. A moins d’un abandon sur l’une des deux dernières courses, difficile d’imaginer que la tendance puisse s’inverser.

Avec les déboires du leader de l’écurie Ferrari, tous les espoirs reposaient sur Kimi Raikkonen. C’était bien mal parti suite aux ennuis mécaniques subis par le Finlandais en libres puis en qualifications et des pénalités lui offrant une somptueuse avant-dernière place sur la grille. Pour couronner le tout, Kimi prenait un départ plus que moyen avant d’entamer une très belle remontée. Retardant au maximum son arrêt aux stands, Raikkonen semblait être en mesure de se battre pour le podium et, ainsi, compenser les faiblesses de son coéquipier sur cette course, aux yeux de Ferrari.

Formule 1 : l’injustice des pénalités, une honte absolue !

Malheureusement, un nouvel accrochage avec Valtteri Bottas allait ruiner les espoirs de Raikkonen. L’occasion de rappeler, une nouvelle fois, le manque de discernement des commissaires, Mark Blundell en l’occurrence au Mexique. Alors qu’Iceman avait écopé d’une grosse pénalité de 25 secondes sur le dernier GP car jugé responsable de l’accrochage (ce qui reste à débattre), Bottas, lui, terminait tranquillement sa course pour aller récolter un nouveau podium en Formule 1. Pourtant, sur la manoeuvre, le pilote Williams semblait d’avantage responsable que son rival de Ferrari.

Justice à deux vitesses, donc, comme lors de ce Grand-Prix de Monaco 2015 où, Ricciardo s’était pour ainsi dire jeté sur Raikkonen, l’envoyant dans les rails, sans qu’aucune sanction ne soit prise. Etrange. Iceman serait-il devenu la tête de turc des commissaires sportifs ? Il est bon de se poser la question. D’autres éléments doivent également être clarifiés, comme les règles appliquées sous cette bien étrange safety-car vitruelle. Alors que les pilotes sont censés, sous son régime, conserver leurs écarts, Nico Rosberg, par deux fois, à récupérer partie ou totalité de son retard par ce biais-là. Aucune pénalité appliquée, évidemment… Une chose est sûre, le principe de ces pénalités doit être revu et dans l’urgence afin que les pilotes puissent enfin s’exprimer sans avoir la sensation de jouer à la roulette Russe. Une clarification globale des règlements doit également être discutée très vite.

Côté manoeuvres en piste, clairement, une pénalité ne devrait être infligée à un pilote que lorsque celui-ci donne un coup de volant volontaire vers un rival ou lors de changements de trajectoire intempestifs. Le reste, devrait être classé en incident de course. Comment se fait-il que d’ancien pilotent de F1 (pilotes ayant couru dans un aire ou peu de pénalités tombaient) jugent aussi mal ce type d’action ? Aigreur, manque de sang froid ou manipulation des pouvoirs sportifs, telle est la question…

Formule 1 : Ferrari philosophe et pense au futur

Toujours est-il qu’après ces multiples péripéties, Ferrari repart du Mexique sans un seul point marqué. Si Raikkonen était plutôt brillant mais malchanceux, Vettel, lui, n’était tout simplement pas concentré sur son sujet. On ne pourra cependant lui en tenir rigueur, l’Allemand ne commettant que très rarement des erreurs. Le Team Principal de Ferrai se voulait d’ailleurs assez philosophe face à cette catastrophe mexicaine. Tout le monde semble déjà, en effet, tourné vers le Grand-Prix de Formule 1 du Brésil…

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