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Ferrari : une 2e place positive, mais Vettel reste lucide

Oui, la Scuderia Ferrari a enregistré son meilleur résultat de l’année, à Monaco, empêchant même Mercedes de réaliser un 6ème doublé d’affilée. Mais en réalité, ce sont surtout les circonstances de course qui ont permis à Sebastian Vettel de sortir son épingle du jeu. Un opportunisme bienvenu, qui ne masque pas pour autant les difficultés rencontrées par l’équipe italienne…

Grand-Prix de Monaco : mieux que prévu, pour Ferrari

Deuxième du Grand-Prix de Monaco de Formule 1 2019, Sebastian Vettel affichait un  beau sourire, au pied du podium, dimanche. Car en partant depuis la 4ème place, derrière les Mercedes et la Red Bull de Verstappen, l’Allemand n’avait pas grand espoir de briller avant le départ. Heureusement, ce dernier est resté concentré, régulier et fiable. Un comportement qui lui a permis de profiter de l’accrochage Verstappen/Bottas dans les stands. Pénalité pour le Néerlandais, 2 places de perdues pour le Finlandais (contraint de s’arrêter à nouveau), il n’en fallait pas plus au quadruple champion du monde pour finir 2ème en Principauté.

Un bol d’air frais, compte-tenu du contexte (manque de performance/grip, sorties de Leclerc, etc.). Néanmoins, Sebastian Vettel reste concentré sur les progrès restant à accomplir et surtout, conscient de la charge de travail. Car, une fois encore, les Ferrari ont manqué de grip, affichant un rythme moins élevé que celui des Red Bull. Ceci étant dit, la Scuderia s’en est mieux sortie que ce à quoi nous pouvions nous attendre, avant le Grand-Prix.

Compte tenu des circonstances de ce week-end, qui a été difficile pour nous, je pense que nous apprécions la deuxième place. Mais nous savons aussi que le rythme n’a probablement pas été suffisant pour mettre vraiment les voitures en tête sous une pression suffisante pour essayer de faire quelque chose”, a déclaré Vettel sur le site officiel de la Formule 1.

Globalement, ce sont de bons points, mais nous savons que nous ne sommes pas encore là où nous voulons être. Nous devons donc rester concentrés, travailler fort et c’est la seule façon de nous rapprocher de Mercedes, qui est actuellement plus rapide que quiconque. Je ne pense pas que la voiture soit aussi mauvaise qu’elle en a l’air. Les résultats devraient être meilleurs ici et là, mais il est très difficile pour nous d’obtenir la voiture dans la fenêtre où qui lui convient. Certes, lorsque nous y parvenons, nous sommes plus compétitifs mais restons loin de ce que nous voulons. C’est vraiment la leçon clé. Nous devons nous efforcer d’obtenir la voiture, à court terme, d’avantage dans cette fenêtre de confort.”

Les pilotes Ferrari parviendront-ils à retrouver cette fenêtre d’exploitation optimale des pneus au Canada ? Si oui, avec leur surpuissant V6, cela pourrait faire très mal à la concurrence, à l’aide de l’interminable ligne droite…

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