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Formule 1 : Ferrari, encore une histoire à la gomme pour Vettel

En quatre courses, cette année, la Scuderia Ferrari n’a jamais été capable de faire mieux que la troisième place, laquelle lui échappant parfois, au profit de Red Bull Racing. Pourtant, il semble évident que l’équipe italienne a le potentiel pour gagner et battre Mercedes, à la régulière.
Selon Sebastian Vettel, le problème se situe au niveau des pneus Pirelli.

Les pneus responsables du fiasco de Bakou ?

Chacun se souvient, l’an passé -et même avant- que les problèmes de pneus étaient d’avantage subis par Mercedes que Ferrari. Et bien, en 2019, il semblerait que la situation se soit inversée. C’est, tout du moins, ce que peuvent laisser penser les propos de Sebastian Vettel, concernant la contre-performance de son écurie, à Bakou. Car, si sa monoplace a bien progressé après la Chine, le manque d’adhérence aurait, finalement, masque le réel potentiel de la belle italienne :

Absolument, je pense que c’était un pas en avant avec notre voiture, mais le facteur dominant est la manière dont nous semblons capables de comprendre ces pneumatiques. Il y a beaucoup de performance en cela. Je pense que les difficultés que nous avons rencontrées ici et là, dans les virages lents, sont moins un problème d’adhérence qu’un problème de grip mécanique“, a-t-il déclaré dans les colonnes digitales de Motorsport.

Pour relativiser ces propos, il faut néanmoins évoquer les températures. Car, comme cela a souvent été le cas ces dernières saisons, les Ferrari avaient pour habitude d’être plus à l’aise lorsque la chaleur se faisait insistante. A l’inverse, les flèches d’argent se révélaient plus efficaces sous des températures plus clémentes voire, carrément fraîches. Et dans ce domaine bien précis, la situation semble finalement assez identique à celle de l’an passé. D’ailleurs, Toto Wolff concédait (à Bakou) après les qualifications que les chutes de températures avaient aidé ses monoplaces à retrouver de la vitesse.

Les pneumatiques en Azerbaïdjan, le manque de vitesse en courbe en Chine, la fiabilité à Bahrëin et, peut-être, les pneus également en Australie, le fait est qu’il y a toujours quelque chose qui ne marche, chez Ferrari, cette année. Et du côté de l’Italie, une fois que le temps des excuses sera passé, on réclamera des têtes. Tout cela alors qu’Arrivabene vient à peine d’être débarqué au profit de Binotto…Plus que jamais, le Scuderia se doit de réagir, ce dès le Grand-Prix d’Espagne. La course de la dernière chance avant une crise majeure à Maranello ? Sans doute car, pour mémoire, sur ce tracé, la formation transalpine avait fait preuve de performances impressionnantes cet hiver. C’est donc légitimement que les tifosis y attendront un grand résultat. Dans le cas contraire, il faudra prendre des décisions…

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