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Formule 1 : focalisés sur Hamilton, les commissaires ont-ils oublié Leclerc ?

hamilton

Dimanche dernier, à Sotchi, Valtteri Bottas remportait une course clairement amputée de sons suspense, en raison d’un point de règlement rarement appliqué mais utilisé cette-fois, pour une raison indéterminée. Mais concentrons-nous plutôt sur ces pénalités, visiblement à deux vitesses, à Sotchi.

Hamilton coupable et victime ?

Bien sûr, nous ne tomberons pas dans l’erreur de dire qu’avec un commissaire compatriote -Mika Salo- Valtteri Bottas disposait d’un certain avantage, dimanche, en Russie. Car les commissaires sont toujours objectifs, cela va de soi. Néanmoins, il est bon de se demander pour quelle raison Charles Leclerc, visiblement coupable d’avoir expédié Lance Stroll hors de la piste, n’a jamais été inquiété.

Alors, peut-être que la manoeuvre en elle-même ne méritait pas de sanction. Cependant, pourquoi ne pas avoir ouvert la moindre enquête ? Une attitude qui pose question, dans un Grand-prix vraiment étrange à l’issue duquel les commissaires sont même revenus sur leur décision d’infliger deux points de pénalité à Lewis Hamilton…Chose qui l’aurait mis sous le coup d’une suspension d’une course en cas de nouvelle infraction.

Une fois encore et nous ne cesserons jamais de le dire, il faudrait que les pouvoirs sportifs règlent ce problème d’inconstance dans les décisions prises par les commissaires, d’un Grand-Prix à l’autre. Surtout que, cette année, on nous avait vendu un championnat laissant d’avantage les pilotes en paix avec ces punitions à répétition. Et nous en sommes très loin…

N’est-il pas ridicule de priver un pilote d’une victoire juste en raison d’un mauvais placement de sa monoplace avant une course ? Assurément, si…Alors oui, les règles sont les règles, mais elles doivent changer. Surtout lorsqu’elles ne sont pas strictement appliquées d’un pilote à l’autre, selon la personne en charge de trancher. Pénaliser pour une erreur en piste, une infraction commise sciemment pour tirer un avantage ou éventuellement, pour un virage coupé permettant de gagner du temps, pourquoi pas. Mais pour le reste, en dehors du cadre des Grand-Prix, il faudrait mettre fin à cette mascarade. Pour un peu, nous nous croirions revenus sur les bancs de l’école, avec une maîtresse (ou un maître) distribuant bons et mauvais points, parfois à la tête du client.

Et Hamilton n’est pas un cas isolé, d’autres en ayant fait les frais par le passé, comme Sebastian Vettel, Max Verstappen, Michael Schumacher et nombre d’autres. Alors : STOP ! Laissons les pilotes courir et n’appliquons de fortes punitions que dans des cas extrêmes. L’image de la Formule 1 y gagnerait considérablement, au passage…

C’était le coup de gueule du Mag !

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