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Formule 1 : Gasly, Toro Rosso, coup d’éclat à venir, en Hongrie ?

Ce week-end, en Hongrie et en marge de la bataille pour la victoire, la compétition pourrait être très serrée, aussi, dans le peloton. Et parmi les surprises possibles, nous mettons volontiers une petite pièce sur l’écurie Toro Rosso Honda, dont l’ensemble châssis/moteur devrait s’adapter particulièrement bien au tracé de l’ Hungaroring. Nouvelle “perf” de Pierre Gasly à venir ?

Toro Rosso et Honda au niveau de Renault, à Budapest ?

Après le Grand-Prix de Bahrein et, dans une moindre mesure, celui de Monaco, l’écurie italienne Toro Rosso est retombée dans l’anonymat, comme nous pouvions d’ailleurs nous y attendre. Et bien que Brendon Hartley est ramené un point à la maison sur le tracé d’ Hockenheim, les occasions de marquer se font très rares pour la petite équipe, handicapée (notamment) par un moteur moins puissant.

Mais à Budapest, ce moteur pourrait s’avérer précieux, en vue de réussir un bon résultat. Certes moins riche en chevaux, ce dernier a tendance à bien fonctionner à bas régime, avec un couple en net progrès depuis l’année dernière. Outre ces qualités propres au bloc Honda, le châssis Toro Rosso dispose de caractéristiques assez similaires à celles de l’équipe soeur, Red Bull. En clair, il fonctionne bien sur les circuits lents, grâce à un appui aérodynamique supérieur à celui de la concurrence. Ce mélange pourrait donc permettre à l’écurie de Faenza de revenir dans le top dix le temps d’un week-end.

D’autre part, Brendon Hartley comme Pierre Gasly connaissent déjà ce circuit, ce qui leur évitera l’ habituelle période d’apprentissage par laquelle il faut passer lorsque l’on découvre une piste. Les deux hommes pourront donc se concentrer immédiatement sur la recherche de la performance. Si Hartley y a déjà couru en Endurance et en Formule Renault, Gasly, pour sa part, y a réalisé de nombreuses courses en monoplace, en GP2 notamment.

« J’ai gagné ici en 2013 en Renault 2.0. et j’y ai terminé 2e en Renault 3.5. en 2014, et encore 2e en GP2 en 2015. Et j’ai gagné de nouveau ici en GP2 en 2016. Donc c’est une piste qui semble bien fonctionner pour moi. C’est l’une de mes pistes favorites parce qu’elle est très technique. C’est important de bien enchaîner les virages et d’être dans le rythme tout de suite, puisque sur une piste où il y a très peu de lignes droites, le pilote peut vraiment faire la différence. Si vous faites une erreur au premier virage, cela a un gros impact sur les virages suivants. »

« Comme à Monaco, dépasser ici est compliqué. Donc les qualifications seront encore plus importantes que d’habitude. Mais pour ce qui est du pilotage pur, j’adore ce circuit car il y a plein de virages d’un type différent : des virages lents, à moyenne vitesse, des virages à haute vitesse… Des virages longs, de grosses zones de freinage… Donc ce circuit a un peu de tout. Je m’attends à ce que ce soit un pur plaisir dans une F1 ! »

« Il va faire très chaud ce week-end mais cela ne m’inquiète pas outre-mesure, puisque je suis en bonne forme, même si cette saison est rude et longue pour le moment. Je suis préparé pour ces conditions et j’espère que nous pourrons rapporter de Budapest un bon résultat avant la pause estivale. Ce sera important sur le plan psychologique pour toute l’équipe. J’adore la course mais je pense que la pause estivale sera une bonne chose, puisque tout le monde est fatigué et a besoin de se reposer un peu en famille. »

Un tracé qui semble donc convenir, tout particulièrement, au pilote tricolore. Aussi, une septième place sur la grille de départ, devant les deux Renault, ne semble pas inaccessible. Quoiqu’il en soit, la lutte s’annonce rude pour passer en Q3, ce week-end, d’autant que la difficulté de dépasser contraint les pilotes et écuries à se jeter corps et âme dans la bataille (sans calcul), lors des qualifications. Nous saurons très vite à quel point Gasly sera capable de tirer son épingle du jeu…

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