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[Formule 1] : Grosjean dans la tourmente après le GP d’ Italie

Formule 1, Grosjean

Le week-end dernier, à Monza, Romain Grosjean a probablement vécu l’un de ses plus difficiles week-end sur le plan moral. Si l’on excepte ses débuts et les accrochages controversés des premiers jours. Pourtant, après seulement quelques minutes de qualifications, le pilote Haas était bien parti pour réaliser un exploit en vue de se hisser au top de la grille de départ du Grand-Prix d’ Italie de Formule 1…

F1 : Grosjean : du rêve au cauchemar…

Alors que le week-end italien de Romain Grosjean débutait plutôt bien, tout est rapidement allé de travers après quelques minutes de qualifications. La faute à la pluie, son meilleur ennemi à Monza, élément naturel qui aurait pourtant pu représenter son meilleur allié…Car après seulement quelques tours sur sol mouillé, Romain parvenait à se hisser au troisième rang de la Q1 devant des références telles Bottas ou encore, Raikkonen. Malheureusement, alors qu’il souhaitait améliorer encore sa marque, le Français partait en aquaplanning dans la ligne droite des stands…

Drapeau rouge et fin de qualifications pour Grosjean, qui avait demandé aux officiels de reporter la séance en raison, selon lui, d’une quantité d’eau trop importante sur la piste. Avait-il raison concernant cet excès d’eau ? Probablement…Mais esseulé dans son sentiment, le tricolore se heurtait à une réalité, celle des pilotes de Formule 1 -élite du sport automobile- supposés être parés à toutes les éventualités, quelles que soient les conditions. Les plus grands champions ont d’ailleurs, souvent, marqué les esprits dans des conditions dantesques.  Courir ou pas, éternelle question que se sont posés nombre de pilotes avant lui, à commencer par Niki Lauda ou encore, Alain Prost.

Toujours est-il que des séances et courses se sont déjà réalisées dans des conditions plus difficiles encore, sans le moindre accident grave. Inversement, des drames se sont parfois déroulés avec moins de pluie sur la piste. Faut-il parler d’avantage de sort que d’autre chose ? Toujours est-il qu’à la suite de sa sortie, Grosjean incitait les officiels (Charlie Whiting en tête) à reporter la séance à plusieurs reprises. Au final, il aura fallu quasiment quatre heures pour, enfin, découvrir la grille de départ de ce Grand-Prix d’ Italie 2017. Clairement, il n’est pas superflu de se poser la question du discernement des pouvoirs sportifs dans pareille situation. Ils semblaient bien impuissants à Monza…

Certains téléspectateurs s’en sont directement pris au pilote Haas, l’accusant tout d’abord d’avoir provoqué cette situation, avant de dénoncer son attitude jugée trop “conservatrice”. Qu’il est raison ou tort, Romain a alors fait face à un déchaînement de haine et d’agressivité sur les réseaux sociaux. Dommage que le débat n’en soit pas resté au stade du respect, de la compréhension et de l’indulgence…

Dur également pour Romain Grosjean, qui récolte sans doute, aussi, son humeur inégale, tantôt euphorique, tantôt grognon. Toujours est-il qu’après s’être élancé du fond de grille, l’intéressé vivait un premier contact au départ. Coup fatal qui réduisait définitivement à néant tout espoir de point :

“Il y a eu le contact au départ, après la course était fortement endommagée. De toute façon, en partant dernier, on savait que ça allait être compliqué. Je crois que le rythme n’était pas mauvais, on a essayé plusieurs choses sur la voiture. On a regardé comment ça se comportait en super soft, c’est un pneu avec lequel on a un peu plus de mal. Mais à partir du moment où on s’est arrêté pour changer l’aileron, c’était mort. Je pense qu’on va pouvoir garder un bon rythme, on n’était pas mal ce week-end, c’est juste dommage d’avoir eu cet incident hier. Ça ira mieux à la prochaine course”.

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