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Formule 1 : Le Grand Prix d’Abu Dhabi vu côté pneumatiques

C’est (déjà) la dernière épreuve de la saison. Les Formule 1 iront faire un dernier petit tour à Abu Dhabi avant de s’en aller pendant trois mois. En marge de cette ultime course, LeMagSportAuto vous présente les enjeux pneumatiques de ce Grand Prix d’Abu Dhabi.

Yas Marina : Le choix de Pirelli

Comme vous avez pu le lire dans notre précédent article Pirelli, le manufacturier a décidé d’apporter ses trois pneus les plus tendres pour la dernière course de la saison :

  • Le pneumatique P Zero tendre “jaune”.
  • Le pneumatique P Zero supertendre “rouge”.
  • Et le pneumatique P Zero ultratendre “violet”.

Le circuit

Le circuit Yas Marina d’Abu Dhabi a fait son entrée au calendrier en 2009. C’est un tracé varié, combinant virages serrés et portions rapides. Malgré deux très grandes lignes droites, les équipes privilégient des appuis “moyens” sur les monoplaces. Le Grand Prix d’Abu Dhabi a la particularité de s’élancer le jour pour se terminer la nuit. Les températures de piste varient et la dégradation est contenue.

Comme à Bakou, Interlagos ou Austin, les pilotes évolueront dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Bien que les dépassements soient rares (même avec l’aide du DRS), les courses à Abu Dhabi sont toujours intéressantes à suivre. La clé de cette course : les qualifications. 7 fois sur 8 le vainqueur s’élançait en première ligne. Côté stratégie, nous allons probablement nous diriger vers une course à deux arrêts. C’était en tout cas la norme l’an passé.

Le mot de Pirelli

Mario Isola, Racing Manager de Pirelli : « Cette épreuve sera par ailleurs importante en prévision de la saison prochaine, puisque nous présenterons jeudi, dans le paddock, la toute nouvelle gamme 2018 de pneumatiques de Formule 1 que les écuries auront ensuite la chance de tester dans la foulée du Grand Prix, mardi et mercredi. Il faudra néanmoins attendre l’an prochain pour découvrir en piste les enveloppes intermédiaires et « full pluie » puisque la pluie ne s’est encore jamais invitée, en notre présence, à Abou Dhabi. »

Aurélien Attard

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