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Formule 1 : le losange peut-il envisager l’exploit, en France ?

Si les pilotes Français seront logiquement suivis ce week-end, au Castellet, les regards se tourneront aussi vers Renault F1. Car, après un début de saison poussif loin des objectifs initiaux, le losange a bien réagi, au Canada. Alors, sur un circuit pas si différent, les hommes en jaune peuvent-ils envisager l’exploit, à savoir une lutte pour le podium ?

Grand-Prix de France : Renault doit réduire l’écart

Mauvaise nouvelle pour Renault F1, la pluie ne devrait pas intervenir pendant le Grand-Prix de France 2019. En d’autres termes, pour envisager un podium, le constructeur français devra compter sur des faits de courses. Ferrari, Mercedes et peut-être, Red Bull Racing, ces trois équipes seront sans doute devant, sur la grille de départ de l’épreuve nationale. Mais attention, aussi, aux Mclaren et Haas, qui auront sans doute les moyens de venir contester les ambitions du losange.

Nous entrons dans le Grand Prix de France grâce à un solide résultat d’équipe au Canada. Nous avons démontré notre capacité à récupérer d’un début de saison décevant de manière contrôlée et professionnelle. L’exécution du week-end a été bonne. Daniel et Nico ont été très performants en qualifications et en course. Le résultat, et la manière dont nous l’avons réalisé, devraient nous donner la confiance et la motivation nécessaires pour traverser une période de courses exigeante avec cinq Grands Prix avant la pause estivale. La France est clairement une étape importante. Ce n’est pas seulement notre Grand Prix national au Castellet, mais également l’occasion de démontrer une amélioration supplémentaire de notre compétitivité. Le Canada, un circuit sensible à la puissance, a souligné les gains réalisés en termes de performances moteur. En France, nous verrons l’introduction de plusieurs éléments de développement sur le châssis. Une chose est claire: nous ne pouvons pas nous attarder. Cyril Abiteboul

L’objectif est donc bien, pour Renault F1, de réduire l’écart avec les écuries de pointe. Chose loin de s’annoncer aisée…Mais c’est pourtant de la sorte que le constructeur tricolore pourra envisager un retour au sommet d’ici 2 ou 3 ans. Une chose est sûre, en la personne de Daniel Ricciardo, le losange dispose déjà d’un élément déterminant, un “top driver”. Comme l’Australien l’a d’ailleurs prouvé, récemment, au Canada. Reste maintenant à prendre des risques pour, enfin, donner un espoir de podium aux fans…

Ricciardo et Hülkenberg dans la Twingo Le Coq Sportif, à Paris !

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