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Formule 1 : Pour Jean Alesi, Sebastian Vettel est le pilote no1

Faisant suite aux propos de Mattia Bionotto, Jean Alesi a exprimé ses sentiments quant aux rôles des deux pilotes, cette année, chez Ferrari. Et selon l’ancien vainqueur du Grand-Prix du Canada 1995 (avec Ferrari), il ne fait aucun doute que Sebastian Vettel disposera d’un statut de numéro 1.

Vettel leader, un choix logique, chez Ferrari

Lorsqu’il s’agit de politique, au sein de la Scuderia Ferrari, Jean Alesi sait de quoi il parle. Lui qui avait subi la préférence donnée à Alain Prost (1991) puis à Gerhard Berger (1993 puis 1994, les rôles s’étant équilibrés ensuite) au sein de l’équipe italienne est très lucide sur la question : “Je n’ai aucun doute sur le fait que Vettel soit préféré et que Leclerc joue un rôle secondaire. Toutefois, je pense que ce sera très intéressant entre ces deux-là. Le plan semble être que Vettel soit premier et Leclerc second, mais qui sait, la saison est longue avec 21 courses ! Vettel a tout à sa disposition pour aller chercher le titre, donc on verra ce qu’il se passe à Melbourne.”

Un statut finalement très logique, compte-tenu de la différence de palmarès entre Vettel et Leclerc, ce dernier devant, en premier lieu, apprendre la Formule 1 à haut niveau avant d’espérer se battre pour un titre de champion du monde. Avantage de cette stratégie dont ne se cache pas Binotto, le fait que les choses soient claires dès le début. Ce qui permettra d’éviter des cafouillages, comme cela s’était produit l’an passé, avec Kimi Raikkonen.

Clairement, ce choix stratégique donnera un second avantage à Ferrari, face à Mercedes, qui devrait laisser ses pilotes s’exprimer librement au moins jusqu’à mi-saison. Qui plus est, la Scuderia paraît disposer d’une meilleure monoplace, pensée que partage également Jean Alesi : “N’oublions pas que Mercedes a apporté deux voitures totalement différentes à Barcelone. Ce n’est généralement pas bon signe, car le plan initial n’a pas apporté ce qui était prévu sur le papier. Ferrari, de l’autre côté, a construit une voiture rapide et peut continuer à la développer tranquillement.”

Et Jean Alesi a raison, une équipe apportant une version B d’une monoplace fraîchement mise sur la piste, à peine une semaine après ses débuts, n’est clairement pas dans une position confortable. Perte de temps il y eu, donc, reste à déterminer à combien de dixièmes se chiffrera la note, en Australie. Et si tout cela se confirmait à Melbourne, l’on voit mal qui pourrait empêcher le duo Vettel-Leclerc de monopoliser la première ligne…

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