Formule 1 : Raikkonen est bel et bien “numéro 2”, chez Ferrari

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Cela faisait un moment que plus grand monde ne croyait à la parité entre pilotes, au sein de la Scuderia Ferrari. Mais aujourd’hui, la chose se confirme par le biais de la publication d’une communication radio entre Kimi Raikkonen et son ingénieur. Un échange suffisamment clair pour confirmer que la Scuderia avait bel et bien décidé de privilégier Sebastian Vettel.

Raikkonen n’a pas apprécié la “manoeuvre” de Ferrari

Monaco, Budapest et bien d’autres courses, l’an dernier notamment, nous avaient déjà fait comprendre quel était l’objectif de Ferrari. Car, si sur le papier, les deux pilotes ont les mêmes chances, dans les faits, il n’en est rien. Après la lecture de ces quelques lignes relatant l’échange entre Raikkonen et son stand lors du dernier GP d’Australie, l’on se demande comment les italiens s’y prendront pour continuer à nous faire croire que leurs deux pilotes luttent à armes égales…

Nos confrères de Motorsport.com viennent de publier ces échanges, que nous vous laissons découvrir :

– Ferrari : “Nous avons besoin d’un petit peu plus de rythme, Kimi. Seb tourne en 28.5, 28.5, toi en 28.7.”
– Räikkönen : “Donc il ne s’est pas encore arrêté ou… ?”
– Ferrari : “Pas encore.”
– Räikkönen : “Oh putain, vous me le dites maintenant !? Vous m’avez d’abord dit qu’on était pas pressé ! Ne me niquez pas comme ça.”

Difficile de faire plus clair…Une nouvelle fois, Iceman a donc été sacrifié par Ferrari, qui misait tout sur l’ Allemand alors que son coéquipier était clairement plus véloce, à Melbourne. Voilà qui confirme la thèse (que nous soutenons depuis un moment…) faisant de Raikkonen un “bon numéro 2 non-officiel”. Car après chaque manoeuvre de ce style, Kimi adopte un discours consensuel face aux caméras. Pour quelle raison ? Les hypothèses sont nombreuses comme, par exemple, le fait de lui faire miroiter un contrat pour la saison suivante…Pure spéculation de notre part, bien évidemment.

Dans ces conditions, pas étonnant que Sebastian défende systématiquement la prolongation d’ Iceman…Par ailleurs, dans un tel contexte, les critiques incessantes de la Direction envers l’intéressé paraissent pour le moins déplacées. Certes, Raikkonen est globalement moins brillant que son compagnon d’équipe (et donc moins crédible aux yeux de son équipe) mais la pratique reste peu élégante. Car ce dernier finit par passer pour un pilote de seconde zone qu’il n’est pas.

Maintenant, à la suite de ces révélations, reste à déterminer si Ferrari réagira en offrant, enfin, les mêmes chances à ses deux pilotes. D’autant que Raikkonen semble plus à l’aise que Vettel, cette année, dans la Ferrari. Rendez-vous à Bahrein pour, peut-être, un premier élément de réponse !