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Formule 1, Kimi Raikkonen, malchance toujours en Australie

Formule 1, Kimi Raikkonen

Mais qu’arrive-t-il à Kimi Raikkonen ? Depuis la saison passée, le pilote Ferrari semble systématiquement victime de problèmes mécaniques et abandons en tous genres qui nous font logiquement penser à la carrière d’un certain Jean Alesi en Formule 1. Coïncidence ou pas, les deux pilotes ont oeuvré chez Ferrari une bonne partie de leur carrière…

Formule 1 : l’énigme Raikkonen, chez Ferrari

Si Kimi Raikkonen est probablement moins doué que Sebastian Vettel de manière globale, le Finlandais n’en demeure pas moins l’un des plus talentueux pilotes de sa génération, capable d’effectuer de grandes courses face aux références de la F1, du moins lorsque sa machine suit le rythme. Car depuis le début de la saison passée, Iceman semble systématiquement victime de tous les problèmes en piste qu’il s’agisse d’arrêts aux stands ratés, de casses mécaniques ou de stratégies plus ou moins inspirées. Son coéquipier, Vettel, a bien subi quelques ennuis lui aussi mais rien comparé à ce que vit le champion du monde de Formule 1 2007.

Kimi avait d’ailleurs, déjà, vécu ce type de saison chaotique, en 2008 (chez Ferrari…) alors qu’il paraissait capable d’enchaîner un seconde titre, avant d’être frappé par une série de pépins divers et variés, laissant le champs libre à son coéquipier de l’époque, Felipe Massa. Avec la nouvelle saison de F1 qui se profilait, Raikkonen avait retrouvé son attitude positive en grand champion qu’il est, persuadé que tous ces problèmes faisaient désormais partie du passé. Néanmoins, déjà, en essais hivernaux, le scandinave avait concentré toutes les contrariétés de l’équipe sur lui. Et lorsque Vettel connaissait enfin un problème mécanique, c’était à une minute de la fin de sa séance, la veille du passage de relais à son coéquipier, c’est à dire sans conséquences directes pour l’allemand…

Une campagne hivernale qui semblait indiquer que Raikkonen ne s’était toujours pas débarrassé de son “chat noir”, pensée confirmée lors du Grand-Prix de Formule 1 d’Australie, dimanche dernier, au cours duquel l’intéressé était à nouveau trahi par sa mécanique sur une possible casse moteur (quota de quatre déjà amputé, ce qui devrait le pénaliser plus tard dans la saison, si cette défaillance venait à être confirmée), alors que sa stratégie pouvait lui permettre de viser un podium, au minimum. Dans le même temps, Vettel franchissait à nouveau la ligne d’arrivée et sur le podium bien sûr….Pour mémoire, l’année passée, toujours sur le GP d’Australie, Raikkonen avait déjà été contraint à l’abandon, en raison d’une roue mal fixée. Vettel, lui, terminait sur le podium…

Formule 1 : Raikkonen, malchance ou négligence ?

Au récit de ces faits, impossible de ne pas se poser des questions. Peut-on, rationnellement, invoquer une véritable malchance passagère ou non ? Ne faudrait-il pas chercher plutôt du côté de l’écurie Ferrari et de l’égalité de traitement entre les deux pilotes ? Car, si l’on peu aisément comprendre qu’une équipe privilégie un pilote du calibre de Vettel à un excellent Raikkonen, reste qu’officiellement, les deux hommes partent avec les mêmes armes, sans consignes, avec un statut 100% équivalent.

Dès lors, ne faut-il pas se demander si Raikkonen ne serait tout simplement pas pénalisé, indirectement, par sa propre équipe interne (chaque pilote disposant, au sein d’une même écurie, de son propre effectif alloué à sa monoplace), potentiellement moins efficace et performante que celle attribuée à Vettel ? Car si différences il y a entre ces deux formations, l’on imagine bien que les meilleurs éléments auront été intégrés à la voiture du quadruple champion du monde de Formule 1. Simple hypothèse, bien sûr, histoire de ne pas systématiquement évoquer, de manière primaire, une “malchance” en principe totalement ignorée dans un univers ultra-cartésien dans lequel ce type de considération n’a, en principe, pas la moindre valeur (reste que parfois, l’évocation du “chat noir” doit en arranger certains…).

Rosberg s’impose, Grosjean en impose (Formule 1, Australie)

Formule 1 : Raikkonen, Ferrari, en attente de réponses…

Dans le cas contraire, il serait intéressant que la Scuderia Ferrari fournisse d’avantage d’explications sur le sujet, histoire, précisément, de ne pas laisser ce type de pensée émerger. Défaillances mécaniques plus ou moins avouées, arrêts aux stands souvent plus lents voir ratés, le cas de Raikkonen intéresse et suscite de nombreux questionnements, sans réponses pour l’heure…

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