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Formule 1 : Renault Sport vise toujours le titre…mais pour 2021 !

La Renault F1 de Nico Hülkenberg en 2019

S’il convient de soutenir une équipe nationale, lorsqu’elle est en difficulté, il fat aussi savoir apprécier ses erreurs. Car, pour l’heure, l’épopée de Renault en Formule 1 représente un réel échec. En effet, si l’on se fie au programme prévisionnel du losange, l’équipe en question est très loin des résultats qui étaient attendus…

Selon les plans/prédictions de Renault, lors de son retour en F1, le tricolore devait signer ses premières victoires cette année. Sauf que, à moins d’un cataclysme au départ d’une course, la monoplace au losange ne triomphera pas. Quant à évoquer un titre en 2020 (autre objectif initial), cela relèverait tout bonnement du phénomène paranormal…Alors, comment expliquer cet énorme retard sur le plan de marche. Surtout, quelles sont les raisons de cette stagnation, d’année en année ?

Formule 1 : Renault Sport se donne un an de plus

Et bien selon la Direction de l’équipe, il s’agirait d’un manque de ressources financières. Où plutôt, d’une mauvaise évaluation des besoins réels en Formule 1, de nos jours. Il faut dire qu’entre l’entrée de Renault en F1 et cette saison 2019, les dépenses ont beaucoup évolué. Vers le haut, bien entendu. Tiens, les dirigeants de la Formule 1 n’avaient-t-ils pas travaillé sur la réduction des coûts/dépenses, voilà quelques années ? Quoiqu’il en soit, l’efficacité des mesures prises, à l’époque, ne semblent pas porter pleinement leurs fruits.

“Nous étions partis pour dépenser 15% de moins que Mercedes, mais c’était Mercedes en 2015. Si vous regardez ce qu’ils dépensent désormais, nous sommes plutôt 30% à 40% en dessous. C’est ce qui a été sous-estimé”. Cyril Abiteboul

Mais pour en revenir à Renault, c’est finalement la dure réalité de la catégorie reine qui a rappelé le constructeur vers la réalité. Alors, bien sûr, nous pourrions remettre en question l’engagement d’un Daniel Ricciardo au salaire forcément élevé. Argent qui aurait pu servir à, etc…Néanmoins, dans la situation qui était la sienne, le losange devait tenter “un coup”. Ce qu’elle a fait avec l’Australien. Qui s’est d’ailleurs chargé d’offrir les premiers kilomètres en tête à une Renault, de même que sa meilleure qualification. Depuis le retour du français en F1, cela va de soi.

Esteban Ocon chez Renault pour 2 ans

Renault F1 sous pression

Toutefois, selon Abiteboul, le plan a pris un an de retard en raison du rachat tardif de Lotus. Aussi, d’après lui, il faut désormais tabler sur la saison 2021, quant à une lutte pour le titre…”Il y a aussi le temps. Nous avons dit cinq ans à partir de 2015, et c’est une excuse facile, mais nous ne pensions pas que la décision serait prise en décembre 2015. Dans l’été, nous aurions pu construire une nouvelle voiture pour 2016, et ça ne s’est pas fait. Nous avons dû utiliser une vieille voiture. Je pense donc qu’il n’est pas stupide de dire que c’est devenu un plan sur six ans, et cela signifie que nous serions capables de nous battre pour le titre en 2021. Je reste fidèle à cet échéancier, mais je dois accepter le fait que les étapes intermédiaires ont été plus dures que ce à quoi je m’attendais”.

En clair, pas de réelle remise en question du programme initial, pour Cyril Abiteboul. En temps normal, nous aurions probablement souri après ces propos, très optimistes. Sachant que la situation est très difficile. Cependant, l’arrivée du nouveau règlement, en 2021, pourrait redistribuer partiellement les cartes. Une occasion que devra saisir Renault. Et gagner quelques courses serait déjà motif de satisfaction. Par contre, dans le cas où cette échéance ne donnerait rien, alors ce serait sans doute l’engagement de la firme tricolore en F1 qui serait remis en question. Grosse pression sur les cadres de l’équipe d’Enstone…

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