Formule 1 : Une 3e monoplace par équipe ? Mercedes sans soutiens…

C’est un véritable tollé que vient de subir Toto Wolff, après son idée lancée dans le contexte du dernier Grand-Prix de Formule 1 d’Italie. Le Team Principal de Mercedes souhaitait, en effet, que l’ensemble des patrons d’écuries reconsidèrent la possibilité d’aligner trois monoplaces dans chaque écurie. Mais visiblement, personne ne semble réellement emballé…

Une vieille idée qui ressort du placard

Cela fait maintenant pas mal d’année que l’idée est sur la table. Engager une troisième monoplace pour les équipes les plus fortunées, afin d’améliorer les chances des jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine mais, aussi, de se battre à l’avant. D’autres catégories ont adopté ce système depuis bien longtemps, à l’image de l’ Indycar ou encore, du championnat MotoGP (avec le système de “wild card”).

Mais en pratique, la quasi-totalité des équipes y semble opposée. Soit pour des raisons techniques dans le cas de Mclaren ou encore, de Red Bull, soit pour des raisons politiques, comme Claire Williams vient de le déclarer :

“Nous ne serions pas favorables à trois voitures. Il y a des collaborations entre les équipes, puis on va aligner trois voitures. Où est-ce que ça se terminera ? C’est un pas supplémentaire dans la mauvaise direction.” (source: Autosport).

Evidemment, pour les écuries de milieu et de fond de grille, l’opération serait particulièrement délicate. Imaginons un plateau composé de 3 Ferrari, 3 Red Bull et 3 Mercedes, le top dix deviendrait, alors, quasiment inaccessible pour les autres formations. Cela pourrait, aussi, dissuader de nouveaux constructeurs de rejoindre la Formule 1.

Et pourtant, si cela se fait ailleurs, c’est bien qu’il y a de la place pour un tel principe. Mais la F1 semble, à nouveau, prise au piège de son propre ADN. Car aux USA par exemple, en Indycar, les chances de victoires sont nettement plus élevées pour les petites équipes, bien que trois formations dominent, de manière globale, cette série. Ainsi, tout le monde s’y retrouve, pilotes et écuries.

Bien sûr, dans le cas de Mercedes, il s ‘agissait surtout de trouver une solution pour Esteban Ocon, qui devrait se retrouver sans volant d’ici très peu de temps. Il y a quelques années, Lucas di Montezemolo avait eu la même réflexion. C’était, alors, pour offrir un baquet à Michael Schumacher -qui effectuait son grand retour, finalement chez Mercedes), dans une écurie Ferrari qui affichait complet…

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