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Formule E : Nos impressions sur le 100% électrique

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Désormais, écologie peut rimer avec « performance »

IMG_9308Côté performance pure, pilotes et écuries rencontrés à ce sujet semblent unanimes, la Formule E embarquant de la très haute technologie en mettant en piste une voiture en avance sur son époque. Moins rapide qu’une Formule 3 sur un tour, la FE est bridée de manière à ne pas dépasser les 225km/h (270 chevaux, 800kg pilote compris), l’idée étant de couvrir la totalité d’une course, soit environ une heure, sachant que chaque pilote devra changer de monoplace en passant par les stands à mi-course, autonomie d’une peu moins de 40 minutes oblige. Cette technologique devrait toutefois évoluer au cours des mois et années prochaines, afin d’améliorer ce facteur autonomie et, pourquoi pas, de permettre aux Formule E d’aller encore plus vite sur un tour. L’assemblage électronique est assuré par Renault alors que le Châssis est conçu par Dallara et assemblé par Spark Racing Technology. Williams (alimentation) et Mclaren (motorisation) ont également contribué à la conception de certains éléments mécaniques et/ou électroniques.

Le format des courses devrait lui aussi captiver les foules ; essais libres, qualifications (réalisées en quatre groupes) et course se réalisant sur une seule journée et dans les rues de grandes villes et capitales mondiales, afin de se rapprocher une nouvelle fois du public. Les courses en ville favorisent également la notion de pilotage, aspect qui devrait donc, logiquement, mettre en valeur les meilleurs pilotes, bien que les écuries plus expérimentées dans d’autres disciplines disposent d’ores et déjà d’un léger avantage chronométrique (E-Dams et Andretti notamment) lié à une exploitation idéale des batteries (compromis entre performance et endurance).

chandok karun mahindra feMais le facteur pneus sera également crucial, chaque course en ville étant susceptible d’offrir un asphalte différent et évolutif d’une année à une autre. Il faudra aussi composer avec les aspérités et bosses présentes sur ces pistes d’un jour, voilà qui tranche avec les véritables « billards »  que représentent les circuits de Formule 1 de nos jours. Le travail des suspensions jouera ainsi également un rôle, de même que l’équilibre général des monoplaces.

Ce paramètre lié à l’utilisation et à la compréhension des gommes demeure d’ailleurs complètement imprévisible selon les pilotes et responsables d’écuries, tous les essais ayant été réalisés sur circuit fermé (Donington en l’occurrence). Des surprises sont donc à prévoir lors des différentes courses du championnat.

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