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G.T Championship: Les français au rendez-vous en Manufacturer Series

Si les français n’auront pas rendu lune copie parfaite en Nations Cup, la compétition des constructeurs aura été bien plus souriante aux tricolores.
Disputée en 7 tours (60 minutes) sur le circuit du Nübrurgring, cette dernière aura également été le théâtre d’une course passionnante.

La France brille de mille feux

Au même titre qu’en Nations Cup, la France était l’un des pays les plus représentés pour la Manufacturer Series. Avec quatre pilotes très ambitieux, les chances étaient multiples de bien figurer. Et les résultats ne se sont pas faits attendre.

En effet, deux des quatre simracers de l’hexagone allaient finir sur le podium. Mieux même, ils s’offraient les première et deuxième places. Champion avec Lexus, Vincent Riguaud se félicitait de « l’excellent travail d’équipe réalisé par (ses) équipiers ».

Il devançait la Toyota FT-1 VGT notamment conduite par Rayan Derrouiche. Si la seconde place constituait un excellent résultat, ce dernier ne manquait néanmoins pas de souligner quelques petites erreurs. Son équipage ayant pu éviter d’avoir à se battre très durement pour arracher le titre de vice-champion, sans ces dernières.

Enfin l’on retrouvait deux autres pilotes Oscaro en les personnes de Thomas Leonhart (Oscaro_Slent) et Nicolas Schwendimann (Oscaro_MansoN) aux 12ème et 14ème positions, en difficulté avec leurs voitures.

Travail de pro

Mais aller chercher tous ces beaux résultats n’aura pas été une mince affaire. Si Lexus s’est retrouvée esseulée en tête sur la fin de course, une telle avance était due à une certaine chance mais également, en raison d’une prise de risque maximale.

Premièrement, la marque de prestige de Toyota a pu compter sur la Subaru de Joseph Lauro – Ikka Koikkalainen – Takuma Miyazono pour s’éliminer, ainsi que la BMW auteure de la pole, avant même la moitié du premier tour.

Débarrassé de deux des concurrents à la victoire, Lexus prenait la tête d’une course intense. Face à elle, l’on trouvait désormais Toyota, Volkswagen, Dodge et Porsche, les autres étant un peu plus loin.

Au troisième tour, les premiers ravitaillement débutaient déjà. Toujours soudé, le groupe éclatait quelque peu à la faveur des différentes stratégies. Porsche en prenait la tête et s’échappait avec des pneus medium (entre le durs et les tendres) performants.

Derrière, les autres leaders se persévéraient, avant de passer à l’attaque, lors de leur troisième relais et des derniers tours.

Sprint final

Tout allait se jouer dans le dernier tour. Si la Lexus, alors pilotée par Tyrell Meadows, rattrapait la Porsche, avant de la doubler, l’affaire se révélait très serrée pour la seconde place finale.

En effet, ils étaient quatre à se le disputer. D’abord pour la troisième place, Nissan, Toyota, Mitsubishi et Aston Martin, entraient tous les uns derrière les autres dans la dernière boucle de la Nordschleife (Boucle Nord du circuit, succédant au circuit Grand Prix).

Derrière Igor Fraga (au volant de la Nissan), tous restaient très sages. Ainsi, durant plus de 25 kilomètres, les quatre pilotes se suivaient, sans changer d’ordre, pour revenir sur la Porsche.

Puis tout se jouait dans les derniers instants. A l’amorce de la ligne droite de retour, Fraga parvenait à rattraper la Porsche et à se blottir dans son aspiration, suivi par tous ses camarades.

Seule voiture sans aspiration, la Porsche allait tout perdre. Dépassée par ses quatre poursuivantes, elle assistait en spectateur à la bagarre finale… tout comme la Nissan, qui tombait en panne d’essence !

Ainsi, Toyota, Aston Martin et Mitsubishi prenaient les seconde, troisième et quatrième places. Devant, la Lexus l’emportait avec plusieurs secondes d’avance, tandis qu’à l’inverse, la Nissan devait terminer au ralenti, dixième, juste devant la BMW.

Le spectacle et les surprises n’auront donc pas manqué lors de cette finale. Après plusieurs mois de qualifications, les tous meilleurs étaient présents. Il y a fort à parier que la finale sera aussi passionnante l’an prochain, même si la seconde saison devrait voir l’apparition de nombreux changements…

Pole et podium pour LeMagSportAuto à Monaco, sur GT (eSport)

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