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GP d’ Italie à Monza : Rêve et cauchemar pour Jean Alesi [Formule 1]

jean alesi 94

Alors que la cuvée 2017 du Grand-Prix d’ Italie de Formule 1 s’apprête à prendre ses droits, revenons sur le passé ce cette épreuve. Et penchons-nous plus particulièrement sur l’une de nos anciennes gloires tricolores, un certain Jean Alesi. Imprégné de la culture Ferrari aujourd’hui encore, l’ Avignonnais n’aura jamais réellement récolté l’amour qu’il portait à ce tracé de Monza. Ainsi, de 1994 à 1997, Jean aurait pu remporter tous les GP d’ Italie. Malheureusement, à chaque fois, le sort s’en est mêlé…

Jean Alesi : si près de la légende de Monza…

Pour les fans de Jean Alesi, le Grand-prix d’ Italie de Formule 1 est sans aucun doute le plus douloureux. Si le Français était intouchable sur ce tracé lorsqu’il disposait d’une monoplace correcte, la victoire ne lui a jamais sourit. Voilà qui illustre parfaitement la réputation de “poissard” qui a collé aux chaussures de notre tricolore durant toute sa carrière…

En 1994, Jean Alesi signe la pole position du GP d’ Italie devant Gerhard Berger, son coéquipier chez Ferrari. Derrière, les Williams semblent hors du coup tandis que Michael Schumacher est absent, en raison d’une disqualification pour deux courses. Après un départ idéal, Alesi s’échappe rapidement. Une seconde au tour plus rapide que Berger et Hill, le pilote Ferrari vole littéralement vers une première victoire en F1. Malheureusement, au moment de son arrêt aux stands, dans le 14ème tour, la boite de vitesse de sa monoplace rend l’âme. Abandon pour le Français…

L’année d’après, c’est de la cinquième position que s’élance Alesi. Après la bévue de Coulthard -en pole position- dans le tour de chauffe, Hill et Schumacher s’accrochent et abandonnent, laissant Alesi aux commandes, juste devant Berger. Malheureusement, à seulement huit tours du but c’est, cette-fois, un roulement de roues qui contraint le tricolore à l’abandon. Dur…

En 1996, désormais aux commandes d’une Benetton propulsée par un moteur Renault, Alesi compte sur la fiabilité pour conjurer le mauvais sort à Monza. 6ème sur la grille de départ, il réalise un excellent départ qui lui permet, très vite, de pointer en tête de la course Mais sur le rapide circuit italien, la Benetton souffre d’une prise d’air mal positionnée et source de grosse perte de vitesse de pointe. Face à la Ferrari de Michael Schumacher, Alesi tient bon…jusqu’aux ravitaillements ! Michael profite de l’unique changement de gommes pour récupérer la tête. Il offre aux tifosis ce qui s’était toujours refusé à leur ancienne idole, qui se classe néanmoins second, comme en 1993

97 ? Rebelote ! Sauf que cette-fois, Jean Alesi est en pole au volant de sa Benetton. Au-dessus du lot après un excellent départ, il s’échappe très vite si bien que son succès final ne fait aucun doute. Mais à quelques tours de son arrêt aux stands, il perd du rythme, sa monoplace souffrant d’un sous-virage chronique. De quoi permettre à David Coulthard de revenir. Les deux hommes s’engouffrent alors en même temps dans les stands. Mais c’est Mclaren qui réalise l’exploit du jour en réalisant un arrêt canon ! Alesi repart second, place qu’il conservera jusqu’au dénouement de la course…

Après cette série noire, Alesi brillera encore à Monza, mais au volant d’une Sauber. En 1998, il profite d’un virage encore humidifié par une pluie nocturne pour tenir la pole quasiment jusqu’au drapeau à damier. Mais avec l’assèchement de la piste, ses rivaux finissent pas le surclasser. 8ème sur la grille, Jean se classera tout de même 5ème. Ses derniers points en carrière sur le Grand-Prix d’ Italie.

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