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Kimi Raikkonen croit toujours en ses chances de titre

Depuis que Ferrari a, semble-t-il, changé sa méthode de gestion de la monoplace de Kimi Raikkonen sur la piste, le Finlandais a retrouvé de son ambition. En effet, Iceman vient de déclarer qu’il songeait toujours au titre de champion du monde de Formule 1 2018. Histoire de célébrer sa dernière saison au sein de la Scuderia ?

Formule 1 : Raikkonen gonflé à bloc !

Les cadres et pilotes ont beau dire que tout se passe normalement chez Ferrari, depuis plusieurs années, nous savons tous que, dans les faits, Sebastian Vettel a disposé “d’aménagements”. Car chez les rouges, qu’il s’agisse de la période Schumacher ou Alonso, les choses ont toujours été ainsi à savoir, un pilote supposé gagner les titres et un second, officiellement en lice mais officieusement cantonné aux seconds rôles.

Mais depuis peu, on a le sentiment que quelque chose à changé au sein de la Scuderia Ferrari. Les commentaires agacés -et répétés- de Raikkonen ont-il fini par payer, après les choix stratégiques du début de saison, destinés à offrir d’avantage de points à Vettel ? Le contrat d’ Iceman arrive-t-il, cette-fois, réellement à son terme ? Toujours est-il que Kimi, après son nouveau podium en Autriche, pense s’être relancé dans la course au titre de champion du monde. Et il est clair que, s’il n’est pas pénalisé par sa propre équipe, il pourrait jouer le rôle du principal outsider du duo Hamilton-Vettel.

“Elles sont meilleures [ses chances de titre] qu’il y a quelques courses, c’est certain. Nous avons eu deux abandons, ce qui ne m’a vraiment pas aidé, ni moi ni l’équipe. Mais cela fait partie du jeu, malheureusement. À part ça, je pense que nous avons fait du travail très solide, même si ont peut toujours être mieux. Nous devons nous assurer que ces choses-là ne se reproduisent pas, car on ne peut pas s’attendre à ce que tout le monde connaisse de telles journées”

Et lorsqu’il s’exprime au sujet d’hypothétiques consignes d’équipe, Raikkonen nie tout en bloc, comme s’il n’avait jamais été victime d’aucune stratégie d’équipe depuis son arrivée chez Ferrari. Par la même, il accuse les journalistes d’avoir “monté” en épingle” cette affaire. Se rappelle-t-il de ses propos lors du Grand-Prix d’Australie ou encore, de la stratégie imposée par son équipe en Chine ? Bien sûr que oui, mais il ne peut le confirmer publiquement. Du moins, tant qu’il sera pilote Ferrari.

Nous verrons, dès ce week-end, comme évoluera cette situation, sur le Grand-Prix de Grande Bretagne de Formule 1.

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