Le Mag Sport Auto

Kevin Magnussen en leader de Renault en Formule 1 ?

Kevin Magnussen, Renault, Formule 1 2016

Si le duo de pilotes sélectionné par l’écurie Renault Sport F1 ne fait rêver personne, au sein de la formation tricolore, les cadres affichent sans complexe leur confiance envers ces deux jeunes loups bien qu’il ne s’agisse, pour être clair, que d’un choix “par défaut” (faute de pilotes de renom encore disponibles). Cyril Abiteboul vient de s’exprimer sur le sujet en faisant de Kevin Magnussen le leader naturel de Renault, pour son retour en Formule 1, cette année.

Magnussen : une promotion trop précoce chez Renault F1 ?

Avec un jeune pilote au talent supposé mais totalement inexpérimenté en Formule 1 (Jolyon Palmer) et un revenant écarté par Mclaren après une première saison plutôt convaincante en 2014 (Kevin Magnussen), l’écurie Renault Sport F1 ne paraît pas être la mieux armée pour en découdre cette année, qui plus est avec une monoplace ex-Lotus qui ne devrait pas permettre d’obtenir de grands résultats en 2016. Néanmoins, Cyril Abiteboul tient un discours positif, notamment concernant le fils de Jan Magnussen, ancien pilote de F1 (Stewart-Ford) :

“Kevin a un talent naturel et possède une expérience suffisante pour être un chef de file pour l’équipe technique et Jolyon bénéficiera de cette situation”

Plutôt flatteur pour Kevin Magnussen qui, mine de rien, se retrouve déjà sous pression, une situation inédite pour lui, après une première campagne aux côtés du champion du monde de Formule 1 2009, Jenson Button, au sein du Team Mclaren Mercedes. Cette saison de Formule 1 sera donc placée, pour lui, sous le signe de la dernière chance, d’autant que nombre de pilotes performants pourraient venir frapper à la porte de la marque au losange en fin d’année. Le jeune Magnussen n’aura, donc, pas le droit à beaucoup d’erreurs avec une opportunité sans doute un peu trop précoce de devenir un vrai meneur au sein d’une écurie appelée à intégrer l’élite de la Formule 1 à moyen terme.

Formule 1 : Magnussen déjà sous pression chez Renault

Un retour délicat pour le danois qui devra garder plusieurs objectifs cruciaux en tête cette année à savoir, devancer Jolyon Palmer aussi souvent que possible et engranger un maximum de points, tout en guidant l’écurie dans le domaine du développement. Son retour technique sera, ainsi, prépondérant, pour son avenir comme pour celui -à très court terme- de Renault en Formule 1. Kevin saura-t-il tenir la barre sur l’ensemble de ce championnat ? Début de réponse dés samedi prochain, avec les qualifications du Grand-Prix d’Australie.

GP de Formule 1 d’Australie : à quoi faut-il s’attendre ?

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *