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Test : Moto GP 17, le jeu vidéo officiel déboule sur console PS4

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Si Moto GP 16 n’est pas sorti sous ce nom-là l’an dernier, un certain Valentino Rossi the Game faisait office d’opus dédié à la saison 2016. Un jeu plutôt réussi mais qui pêchait de par ses défauts techniques. Aujourd’hui, nous accueillons donc Moto GP 17, le jeu sous licence officielle développé par Milestone et édité par Bandai Namco. Et afin d’inciter les fanas de deux roues à s’offrir ce nouveau volet, un inédit mode “manager” a été ajouté. Suffisant pour repasser à la caisse ? Réponse dans notre test de Moto GP 17, sur console PS4.

Moto GP 17 : un mode “manager” simple, mais bien fichu

Moto GP 17 est l’un des rares jeux vidéo à mettre en scène des deux roues sur circuit dans une approche plus simulation qu’arcade. Et c’est l’un des spécialistes des jeux de course (à qui l’on doit, notamment, Ride 2 ou encore, la série WRC), Milestone, qui s’y colle à nouveau. Avant d’aborder la partie purement technique, attardons-nous sur le gros ajout de cette cuvée 2017, le mode management. Alors, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas de gérer uniquement l’aspect administratif et économique d’une écurie. Car en plus de toutes les tâches à réaliser -que nous allons vous détailler- vous devrez aussi prendre en charge l’aspect pilotage. En clair, vous aborderez les week-end de course comme d’habitude, côté piste, c’est à dire en pilotant au mieux en vue de décrocher les meilleurs résultats possibles.

Concrètement, cette facette management est relativement étoffée mais, dans les faits, ne vous prendra que quelques secondes supplémentaires lors de chaque week-end. Cela commence par le choix d’une équipe (avec nom à définir) d’un sponsor principal, d’une moto (début de carrière obligatoirement en Red Bull Cup ou Moto 3), de vos deux pilotes (ou d’un seul, histoire de réduire les charges…) et de leurs équipements et informations personnelles (nationalité, nom, surnom, etc.) sachant que vous pourrez opter pour un pilote “customisé” ou un pilote officiel déjà existant. Ensuite, vous pourrez investir dans de nombreux domaines plus ou moins coûteux selon les moyens à disposition. Vous l’aurez compris, plus vos résultats en piste seront bons plus vous gagnerez d’argent, à réinvestir ensuite, dans le but de viser plus haut.

  

Mais signer podiums et victoires ne représentent pas les uniques possibilités de gagner de l’argent. En effet, entre chaque Grand-Prix, différents événements vous seront proposés. Parmi eux, les opérations publicitaires permettront à votre structure de renflouer les finances. D’autres comme les séances d’autographes augmenteront votre côte de popularité représentée par une petite cagnotte qui aura son influence, en fin de saison, en vue de vous faire repérer. Mais vous pourrez très bien choisir des séances de renforcement physique afin d’améliorer telle ou telle capacité de votre pilote (freinage, accélération, passages en courbe, etc.). Car, bien sûr, différents critères notés de 0 à 100 vous permettront de différencier les pilotes et, surtout, de les faire progresser, un peu à la manière d’un RPG. Capacités qui s’amélioreront également au gré de vos résultats en carrière.

Attaquons maintenant la partie “staff”. Trois catégories sont à distinguer à savoir, “Stand”, “Bureau” et “Assistance” Chaque catégorie se divise à nouveau en 4 ou 5 postes bien distincts. Ingénieur de suspension, cuisiniers et nutritionnistes, équipe de prépa physique, service marketing, bureau des RP, gestion de la logistique, ingénieurs mécaniques, de circuit, de suspensions, etc. Pour chaque employé (sachant que les contrats doivent être régulièrement renouvelés), 3 “grades” seront possibles. Evidemment, l’enrôlement de ce personnel vous accordera divers bonus comme le fait de réduire le temps de développement d’un poste mécanique en particulier, obtenir un bonus de crédit ou de réputation, réduire les frais de gestion de l’équipe ou encore, offrir un bonus d’expérience dans l’une des capacités de vos pilotes.

Enfin, la section “Garage” vous donnera le loisir de choisir entre 3 ateliers, l’entrée de chacun d’entre-eux étant soumis au paiement d’une somme plus ou moins importante. Après quoi, vous aurez la possibilité d’améliorer le poste de votre choix (un seul en même temps) comme le moteur, le châssis ou les freins (etc.), selon plusieurs grades (ou évolutions) possibles.

  

Ensuite, vous pourrez enfin passer au mode “pilotage” et vérifier à quel point les évolutions apportées à votre machine seront lourdes de conséquences. Car les résultats apportés par le développement de votre deux roues seront palpables immédiatement. Il suffit de débuter une saison avec un Moto3 Peugeot pour s’apercevoir à quel point les évolutions moteur vous feront gagner de nombreux km/h en bout de ligne droite. Encore que, votre handicap ne s’effacera qu’à partir de la 3ème évo…A moins de disposer d’une bécane plus performante.

Problème, cela coûte cher. Et à trop vouloir investir pour améliorer vos résultats, vous risquerez de terminer la saison “à sec”. Cela signifie que le passage à la catégorie supérieure ne pourra se faire, le ticket d’entrée (achat d’une Moto2) étant très élevé. Bien souvent, il faudra donc rempiler pour une seconde saison, même après vous être imposé au championnat, dès votre première campagne. A moins d’avoir très peu investi au cours de la saison. Mais gagner sans investir relève parfois du miracle. Sauf si vous optez pour le niveau de difficulté minimum pour l’ I.A et que toutes les aides sont activées. Toutefois, dans ces conditions également, il faudra trouver le bon équilibre entre dépenses et économies. Pas évident. Et c’est en cela que ce mode manager est une réussite. Un bon équilibre entre les différentes dépenses fera toute la différence, quel que soit votre niveau de pilotage. Voilà qui améliore concrètement l’expérience du joueur sans tomber dans des considérations trop complexes (on est moin de l’esprit d’un Motorsport Manager, par exemple) et ingérables pour le néophyte. Simple, mais diablement efficace, bien joué sur ce plan, Milestone.

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