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MotoGP : terrible pour Andrea Iannone, suspendu pour 4 ans !

iannone

Andrea Iannone et ses avocats savaient, qu’en cas de défaite après recours, la sanction risquerait d’être plus lourde encore. Et bien c’est précisément ce qui s’est produit. En effet, le pilote italien, ex-Aprilia en MotoGP n’a pas obtenu gain de course après avoir déposé un recours au Tribunal arbitral du sport. Pire, l’intéressé devra observer une interdiction de courir pendant quatre longues années. Au lieu des 18 mois initiaux. Autant dire, la fin de sa carrière dans la catégorie reine.

“Andrea Iannone et l’AMA ont interjeté des appels séparés devant le TAS contre la décision rendue par la Cour disciplinaire internationale de la FIM le 31 mars 2020, dans laquelle Andrea Iannone a été reconnu coupable d’avoir violé les règles antidopage et lors de laquelle une suspension de 18 mois lui a été imposée. Le panel du TAS a rejeté l’appel interjeté par Andrea Iannone et a accepté celui interjeté par l’AMA. En conséquence, la décision rendue par la Cour disciplinaire internationale de la FIM a été écartée et remplacée par la nouvelle décision suivante : Andrea Iannone est sanctionné d’une période de suspension de quatre ans à compter du 17 décembre 2019 ; Andrea Iannone est disqualifié de tous les résultats obtenus en compétition à partir du 1er novembre 2019 et le début de sa suspension, avec toutes les conséquences qui en découlent, y compris la confiscation de toute médaille, point et prix”

Le panel du TAS a estimé qu’Andrea Iannone n’avait pas réussi à établir le type précis de viande qu’il avait consommé ni son origine. Le panel a par ailleurs conclu que ni Andrea Iannone ni ses experts ont pu établir spécifiquement qu’il y avait eu un problème de contamination de viande à la drostanolone en Malaisie. Le panel a donc considéré qu’une violation aux règles anti-dopage avait été commise. Andrea Iannone a essentiellement fait valoir auprès du panel l’affirmation de son innocence, son casier judiciaire vierge et son prétendu manque de raisons de se doper. Des facteurs qui se sont révélés insuffisants pour établir, selon la prépondérance des probabilités, que la violation des règles anti-dopage d’Andrea Iannone n’était pas intentionnelle”.

“Puisqu’il appartient à l’athlète d’établir selon la prépondérance des probabilités qu’une violation des règles anti-dopage n’est pas intentionnelle, son incapacité à le faire signifie qu’il est considéré comme ayant violé intentionnellement les règles anti-dopage. Les conclusions du panel n’excluent pas la possibilité qu’Andrea Iannone puisse avoir violé les règles anti-dopage en consommant de la viande contaminée à la drostanolone, mais signifient qu’Andrea Iannone n’a pas été en mesure de fournir des preuves convaincantes pour établir que la violation des règles anti-dopage qu’il a commise n’était pas intentionnelle.”

“En conséquence, le panel a conclu, contrairement à la décision face à laquelle l’appel était déposé, que la violation des règles anti-dopage en vigueur commise par Andrea Iannone devait être considérée comme intentionnelle, et a donc accepté l’appel de l’AMA. La sentence du TAS annule la décision rendue par la Cour disciplinaire internationale de la FIM en date du 31 mars 2020 et impose une période de quatre ans de suspension à Andrea Iannone”.

Une sanction applicable depuis quasiment un an, ce qui signifie qu’il restera trois années à purger, pour Iannone.

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