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NASCAR’14 notre test du jeu vidéo

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Lucky Dog.

Techniquement parlant aussi, le jeu n’est pas très bon. D’une part les chargements sont assez longs et heureusement qu’il y a les petits quizz pour nous faire patienter… D’autre part il y a également des soucis de framerate. Si en mode solo il n’y a pas trop à redire sur le sujet, dès que l’on joue en écran scindé le nombre d’images par secondes peut des fois chuter vertigineusement. En multijoueurs, ce n’est pas mieux. Heureusement, l’IA est là pour relever un peu le tout.

nascar-14-pitstopCe qui nous amène à évoquer la jouabilité de ce NASCAR’14. D’abord, si vous vous imaginez que le NASCAR ce n’est que tourner en rond pendant x tours, vous pouvez retourner vous coucher ou tout simplement changer radicalement d’avis une fois le pad en mains. En effet, comme en F1, la gestion des passages aux stands, celle des pneumatiques et de la mécanique fait de ces courses où on est censé « juste tourner en rond » de beaux moments de suspens. Rien que pour les spectateurs, déjà. Mais une fois « dans la voiture », manette en mains, c’est encore autre chose. Déjà le départ, enfin les départs, rien que ce moment de la course est une épreuve en soi. Il faut réalise le meilleur départ possible, tout en faisant attention à ses adversaires. Une quarantaine de voitures en même temps sur la piste, c’est quelque chose. Il est donc important d’y faire attention, car sinon la course peut vite tourner court ou repartir pour un nouveau départ… Car oui, à chaque crash et drapeau jaune, la « Pace Car », la voiture de sécurité, est de sortie. Tout le monde en ligne pendant que la piste est nettoyée avant un nouveau départ. Et cela peut arriver plusieurs fois par course. Il est donc primordial d’essayer d’éviter ce cas de figure afin de faire la meilleure course possible et d’éviter de retomber en queue de peloton. L’aspiration et les dépassements sont un véritable art, qui est encore plus prédominant en NASCAR qu’en F1. Un exercice de funambule effectué, souvent à plus de 200kms/h. Avec ces circuits en ovale, l’aspiration est vraiment un moment clef de la discipline. Il faut bien la gérer, afin d’éviter d’aller dans le mur ou de taper une autre voiture. Dans le jeu, l’aspiration est plutôt bien gérer et donne même lieu à un petit effet visuel. Néanmoins, elle y est bien moins cruciale que dans la réalité. Une fois de plus, on vous conseille de désactiver les aides afin de vraiment jouer (et gagner) avec l’aspiration. De plus, si les virages semblent inoffensifs, il faut vraiment les prendre en tenant en compte la physique (le poids et la vitesse du véhicule auront tendance à vous pousser vers l’extérieur du virage, tournez devenant plus difficile) sous peine de finir dans le mur. Bref, piloter une voiture de NASCAR c’est un savant jeu d’équilibre. Les gladiateurs des temps modernes semblent bien être les pilotes de NASCAR.

Le jeu d’Eutechnyx reproduit plutôt bien ces sensations. Il se veut à mi-chemin entre la simulation et l’arcade. Si les paramètres par défaut vous confèrent un grand nombre d’assistances techniques (allant jusqu’à freiner pour vous), il est conseillé d’en supprimer le plus possible – suivant votre niveau – afin de savourer un peu plus le jeu. En dehors du patinage et du freinage (sans aides), le gameplay est plus proche de l’arcadesim que de la simulation. Le tout reste facile à prendre en mains, même si on est loin du fun immédiat et de la jouabilité ultra accessible d’un Need For Speed par exemple. Le jeu propose également de peaufiner l’ensemble des réglages mécaniques de son auto. Très détaillé, ce mode de customisation du set up de votre monture est très poussé. Un véritable plus pour les pros ou les fanatiques. D’autant plus, que ces configurations ont un impact bien visible sur vos courses. Ainsi, il est bon de connaître son type de pilotage afin d’adapter son set up en conséquence. Un bon boulot de la part des développeurs. On regrettera néanmoins que le pilotage soit quasi-identique d’une auto à l’autre. On ne sent qu’à peine la différence entre la Chevrolet SS, Ford Fusion et Toyota Camry, les trois autos engagées en NASCAR depuis le retrait de Dodge fin 2012.

nascar-14-testNous vous parlions plus haut de l’IA des concurrents, revenons y plus en détails. Comme expliqué, dans chaque course de NASCAR l’ensemble des pilotes partent en même temps. Il y a donc « risque de bagarre ». Ceci est très bien retranscrit dans ce NASCAR’14. L’IA est mordante, agressive et ne vous laissera pas vous reposer sur vos lauriers. Si le mode course rapide permet d’adapter l’IA à son envie/son style, le mode hightlights et le mode carrière n’auront pour vous aucune pitié. Vous êtes débutant ? Préparez vous à aller visiter très souvent les bas-côtés et devenir expert en « herbe qui borde les pistes de NASCAR à travers les USA ». Aucun cadeau ne vous sera fait. Eutechnyx fait donc le pari du jeu pour les puristes et au challenge très relevé/corsé. Dommage pour les non-inités, ou ceux qui voulaient simplement revivre tranquillement la saison 2013 d’un sport qu’ils apprécient. La difficulté est relevée, il n’y a aucun doute là dessus !

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