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Romain Grosjean en mal de vitesse mais pas de plaisir à Imola

Formule 1 : Romain Grosjean en plein virage dans sa Haas

Malgré un chrono qu’il jugeait bon en qualifications à Imola, Romain Grosjean n’a pas réussi à se mêler à la bataille pour la Q2. Le tricolore est 16e et compense en prenant le maximum de plaisir qu’il peut, avant la fin de son aventure avec Haas.

Romain Grosjean partira 16e au Grand Prix d’Émilie-Romagne de Formule 1. Toujours tributaire d’une voiture difficile, le Français n’a pas fait de miracle. Loin au chrono, le passage en Q2 était toutefois possible jusqu’au dernier moment, avec les différentes annulations de temps.

Ce n’est au final pas passé, mais le Franco-Suisse peut s’estimer heureux de battre son équipier dans cet exercice. Il regrettait toutefois son incapacité à se rapprocher des voitures devant, malgré un bon tour selon lui. “C’est dur de ne pas passer en Q2, après un tour aussi bon,” lâchait-il une fois hors de la voiture.

“Kevin Magnussen est dans le même cas – nous nous poussons l’un l’autre tellement fort pour atteindre la limite absolue de la voiture. Malheureusement, cela ne nous donne que les 16e et 17e rangs aujourd’hui. Nous sommes habituellement meilleurs en course qu’en qualifications. Il faudra évidemment voir la dégradation des pneus. Mais nous allons faire de notre mieux. Nous nous donnerons à 100%.”

Romain Grosjean prend son pied à Imola

S’il ne brille pas par ses performances en piste, Romain Grosjean aborde désormais les épreuves avec un état d’esprit différent. Le Français semble s’être fait une raison à son départ de la Formule 1 en fin de saison. Il ne cache plus penser principalement à prendre du plaisir, ce qui n’est pas difficile sur un tracé comme celui d’Imola.

Le tricolore a ainsi comparé sans langue de bois ce circuit aux nouveaux parcours empruntés par la catégorie reine du sport automobile. “Beaucoup d’endroits devraient apprendre de ces pistes ‘à l’ancienne’, estime-t-il. Piloter ici ou à d’autres lieux comme le Nürburgring ou le Mugello, c’est incroyablement grisant. J’aime beaucoup ça. Oui, nous n’avons pas la meilleure voiture, mais chaque tour ici est plaisant.”

Une attitude intéressante dans la période difficile que traversent Haas et le pilote Français. De quoi le booster un peu en course? Espérons-le, d’autant que l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari ne pardonne que peu les erreurs. L’expérience pourrait donc prendre plus de place. Un avantage face à de plus jeunes pilotes comme George Russell, Nicholas Latifi ou Antonio Giovinazzi, adversaires directs du pilote Haas en course.

Rendez-vous à 13h10 pour l’extinction des feux au Grand Prix d’Émilie-Romagne sur le circuit d’Imola.

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