Le Mag Sport Auto

Project CARS 2 : Encore plus fort que le premier opus ! (Test PS4)

Le premier volet avait été un succès. Deux ans plus tard, Slightly Mad Studios et Bandai Namco reviennent avec la suite de Project CARS. Les joueurs du monde entier attendaient beaucoup de cette suite. Alors, est-ce que les développeurs ont su nous séduire avec Project CARS 2 ? La réponse semble être positive, et ce dès les premières minutes de jeu. Les défauts du premier opus ont été partiellement corrigés et le contenu est beaucoup plus fourni. Pour en savoir plus, plongeons-nous dans ce test, réalisé sur Playstation 4 avec une manette classique.

Réalisme saisissant

D’entrée de jeu, Slightly Mad Studios ne nous déçoit pas. Les graphismes sont captivants. Les 180 voitures du jeu sont magnifiquement détaillées. Et, peut-être le plus important, quel son elles dégagent ! Le V12 hurlant de la Ferrari 333 SP, le V8 rauque de la BMW M6 GT3… S’il y a bien une chose que Project CARS 2 sait faire : ce sont les sons des voitures. Et le petite cerise sur le gâteau, le bruit du moteur varie avec la caméra ! La vue cockpit offre un son sourd et la vue “casque” étouffe encore le plus bruit… Comme avec un vrai casque !

Mais il n’y a pas que le détail des voitures qui est bien fait ! Project CARS avait introduit une météo dynamique d’un réalisme poussé dans son premier volet. Pourtant, les développeurs ont su améliorer ce qui approchait de la perfection. Il y a presque autant de conditions que de voitures ! Brouillard, pluie fine, averse, orage, tempête, neige, blizzard, brouillard épais + pluie… Rien n’est oublié ! Sur des circuits noyés par la pluie, on peut voir des flaques apparaître. Et surtout ne roulez pas dessus car c’est l’aquaplaning assuré.

Nouveautés appréciées

Slightly Mad Studios a grandement élargi son parc automobile, pour notre plus grand plaisir. Certaines catégories ont été renforcées par les arrivées de Porsche et Ferrari. Avec ces licences acquises par Slighlty Mad Studios, les développeurs nous ont gâté. Porsche 962, 935, 911 GT1, 911 GT3… Et n’oublions pas les Ferrari ! 288 GTO, LaFerrari, 330 P4, F40 LM, etc. Des modèles mythiques des constructeurs Toyota et Nissan ont également été intégrés au jeu. Citons la GT-ONE (version 98 et 99), la R89C ou la R390 GT1.

Côté monoplace, rien de nouveau à se mettre sous la dent malheureusement. Project CARS 2 propose les même Formule 1 historiques que dans le premier volet, via Lotus. En revanche, le plateau IndyCar a été étoffé avec les arrivées des DW12 (version “Road” et “Oval”, s’il vous plait) et de l’étrange Lotus 56 propulsée par une turbine !

Et notre petit favori doit bien être la Nissan GTP ZX-Turbo. Cette bombe sur roue, conçue pour le championnat américain IMSA GT dans les années 80, a été la première à battre les Porsche 962 ! Et quand on la conduit, on comprend vite pourquoi…

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Project CARS propose un haut degré de personnalisation au moment d’aborder une course. Tours ou temps, date, heure, météo, et maintenant classes. Comme dans les épreuves d’endurance, il est possible de faire courir plusieurs types de véhicules ensemble. Une épreuve au Mans mêlant LMP900, GT1 et GTO ? Une course dans les rues de Monaco avec des F1, GT3 et Rallycross (pourquoi pas) ? C’est à vous de choisir !

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Malgré tout, quelques déceptions…

Mais nous vous arrêtons tout de suite, Project CARS 2 est loin d’être LA simulation automobile par excellence. Le premier volet avait quelques gros défauts que n’a pu ou su gommer sa suite. Commençons par le mode carrière qui n’a pas bougé d’un pouce. Quelques modifications ont été apportées toutefois, pour le meilleur comme pour le pire. Ainsi, il y a beaucoup plus de championnats disponibles que dans le premier volet, ce qui est un plus. Les plus impatients pourront commencer directement par la Formule A (les F1 du jeu) par exemple.

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En revanche, on déplore le manque cruel de personnalisation en carrière. Passé le nom de votre pilote, on ne vous proposera rien d’autre en personnalisation. Pas de numéro personnel, pas de visage, pas de casque et plus de “pseudo” pour vos réseaux sociaux ! Ceux-ci, pourtant assez immersif et appréciés dans le premier jeu, ont été supprimés.

L’Intelligence Artificielle, très agressive dans le premier opus, a été revue sans pour autant être corrigée. On peut déplorer le fait que le rythme de l’IA en qualifications soit vraiment rapide, voire difficilement atteignable. Le système de pénalité est grandement sévère. Par moment, il suffit de mordre un vibreur pour voir son temps annulé ! Les limites de la piste sont donc à éviter pour signer un chrono valide.

Pour la gestion des dégâts, ce n’est pas encore ça. La physique des collisions est à revoir avant de pouvoir qualifier Project CARS 2 de simulation pure et dure. Dans la vidéo ci-dessus, notre conduite (assez erratique, il faut l’avouer) nous a mêlé à un accrochage avec une BMW M1 Procar qui a, de façon peu réaliste, décollé au dessus de notre tête.

La note Le Mag Sport Auto

18/20 : un must.

On a adoré :

  • Le réalisme des voitures, toutes différentes dans leur comportement
  • Les graphismes magnifiques
  • Une personnalisation sans limite (réglages caméra et voiture, stratégie, type de course, etc.)
  • La gestion de la météo par le jeu et son degré de réalisme
  • Les licences Porsche et Ferrari !
  • La possibilité d’effectuer le tour de formation et d’après-course manuellement

On a pas aimé :

  • L’absence de musique dans le jeu
  • L’IA encore perfectible, surtout en qualifications
  • Le système de pénalité bien trop sévère
  • Seulement 180 voitures, bien trop peu face aux 700 voitures de Forza 7…
  • Une carrière “copié/collé” du premier jeu
  • Notre ingénieur de piste qui s’exprime uniquement en anglais

Project CARS 2, développé par Slightly Mad Studios et édité par Bandai Namco Entertainment, est dès à présent disponible sur Playstation 4, Xbox One et PC.


Aurélien Attard

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