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Formule 1 : quand Vettel fait dans l’humour douteux à Suzuka…

Alors que Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont signé un nouveau doublé en Formule 1 pour le compte de l’écurie Mercedes, sur le circuit de Suzuka, théâtre du Grand-Prix du Japon 2015, Sebastian Vettel, troisième et sans doute un peu déçu, a endossé le rôle à peine masqué de mauvais perdant…Lors de la conférence de presse, l’Allemand lançait en effet une boutade douteuse relative à la pression de pneus des Mercedes.

Echanges tendus entre Rosberg et Vettel

Alors que Nico Rosberg venait d’évoquer sa course et la bonne tenue des pneus Pirelli, Sebastian Vettel n’a pu s’empêcher de faire une remarque désobligeante -qu’il s’est empressé de présenter comme une boutade- faisant référence aux problèmes de pressions de pneus des flèches d’argent à Monza, sous investigation après la course.Car, si Hamilton avait conservé sa victoire, la FIA avait constaté des pressions situées au-delà des limites imposées par Pirelli.

Loin du compte à Singapour en raison de difficultés à faire fonctionner leurs pneus, les Mercedes s’étaient montrées incapables de suivre le rythme des meilleurs et notamment de la Ferrari de Vettel, elle-même dans une cadence étonnamment plus élevée que celle de ses concurrentes. Toto Wolff (Mercedes) avait d’ailleurs soulevé la question de la parité entre écuries, sous-entendant sur le ton de l’humour que les Mercedes auraient été défavorisées par Pirelli.

Le retour en forme -attendu- des Mercedes à Suzuka semble toutefois susciter des soupçons de Vettel, qui s’attendait peut-être à réitérer son exploit de Singapour. Voici l’extrait des échanges tendus entre Rosberg et Vettel en conférence, le fils de Keke n’ayant pas du tout apprécié les sous-entendus de son compatriote :

Répondant à une question relative à la pression des pneus supposée trop élevée, Nico déclarait : “Non, pas du tout. Tout était parfait. Il n’y a eu aucun problème.“. Réponse suite à laquelle Vettel rétorquait “Est-ce que vous étiez à nouveau en dessous de la pression minimale ?”. Réponse de Rosberg, visage fermé, “quoi ?”. “Je plaisantais. Tu peux rire aussi ! C’était une blague, ne le prends pas mal !”, continue Vettel.

Humour ou pas, le quadruple champion du monde de Formule 1 semble clairement avoir dépassé les bornes, des sous-entendus qui devraient générer un certain nombre de réactions des dirigeants de Mercedes, déjà très agacés par le peu de couverture TV accordée aux flèches d’argent pendant la course…

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