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Indycar : Le guide de la saison 2018

Dans deux semaines, la saison 2018 d’Indycar démarre ! Josef Newgarden remet son titre en jeu et nombreux seront les prétendants à la couronne. Le Mag Sport Auto vous propose un rapide coup d’œil sur le plateau, le calendrier et les favoris de ce cru Indycar 2018.

Le plateau

Le changement principal cette saison en Indycar, c’est bel et bien le nouveau châssis Dallara. Basé sur la DW12, introduite en 2012, ce châssis s’inspire fortement des modèles CART des années 1990 et 2000, ayant fait les grandes heures de la discipline. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est magnifique. Récemment, le pilote Scott Dixon a testé un “aeroscreen” comme Ferrari a pu le faire en Formule 1 en 2017. L’objectif est d’améliorer la sécurité des pilotes sans passer par la case – controversée – du Halo.

Le Team Penske et le Chip Ganassi Racing, deux gros bras du plateau, réduisent leurs effectifs. Chez Penske, la victime de cette “restructuration” s’appelle Helio Castroneves. Véritable légende aux Etats-Unis, le pilote brésilien est en CART/Indycar depuis 1998 ! Véritable “champion sans couronne” comme Stirling Moss, Castroneves a terminé quatre fois vice-champion et trois fois troisième… Maigre consolation, le Brésilien a remporté trois fois les 500 Miles d’Indianapolis et visera un quatrième sacre cette année, la seule course où il est engagé.

De son côté, Ganassi passe de quatre à deux voitures ! Dixon reste le leader de l’équipe. Tony Kanaan, ancien pensionnaire de la n°10, a trouvé refuge chez AJ Foyt dans un équipage 100% brésilien. Ed Jones, rookie de l’année 2017, remplacera Kanaan chez Ganassi. Sébastien Bourdais, ancien équipier de Jones, poursuit son aventure chez Dale Coyne Racing, toujours dans la voiture n°18.

Les 500 Miles d’Indianapolis seront l’occasion pour certains pilotes de goûter, ou regouter, aux joies de l’Indycar. Ce sera le cas pour Castroneves, mais aussi pour Danica Patrick, Buddy Lazier ou Carlos Muñoz. Plusieurs équipes spécialement engagées pour l’événement doivent encore annoncer leurs pilotes. Espérons des surprises comme l’année dernière avec Fernando Alonso chez Andretti

Le calendrier

Depuis la “réunification” avec le ChampCar en 2008, le calendrier Indycar compte autant de courses sur ovales que de courses sur des circuits “routiers”. Le seul changement majeur cette saison, c’est le retour de Portland au calendrier. Les fans de CART et de ChampCar se souviennent du circuit mythique de l’Oregon. Ce sera la première fois que l’Indycar roulera sur le circuit. Celui-ci remplace Watkins Glen, qui n’a pas convaincu après deux éditions tenues en 2016 et 2017.

Le coup d’envoi de la saison sera donné le 11 mars dans les rues de Saint-Pétersbourg, en Floride. La 102e édition des 500 Miles d’Indianapolis aura lieu le 27 mai. Detroit aura la chance d’organiser deux courses, les 2 et 3 juin prochains. Enfin, le circuit de Sonoma en Californie devrait très probablement décider du champion 2018 le 16 septembre.

Les favoris ?

Les cartes sont un peu redistribuées avec l’introduction d’un nouveau châssis dans la discipline. Mais cela ne devrait pas perturber le champion en titre, Josef Newgarden. Le jeune américain sera un adversaire redoutable pour le titre. Il devra surveiller de près le champion 2016, Simon Pagenaud, qui n’est autre que son équipier. Parmi les favoris, nous retrouvons également Will Power, le troisième as du Team Penske. Il y a également les deux leaders du Team Andretti et du Chip Ganassi Racing qui ont faim de victoires : Ryan Hunter-Reay et Scott Dixon.

Sauf grosse surprise, ce sont ces cinq hommes qui devraient se partager les victoires cette saison. Mais en Indycar, il y a toujours des surprises ! La discipline accueille cette saison pas moins de dix rookies ! On y retrouve des noms familiers comme Robert Wickens, champion Formule Renault 3.5 en 2011. Le Canadien sera accompagné de Jordan King, champion de Formule 3 britannique en 2013, Pietro Fittipaldi (petit-fils d’Emerson) ou encore Stefan Wilson, le frère du regretté Justin Wilson.

Aurélien Attard

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